Si on devait décerner le titre de "reine de la cornemuse française" en se basant sur la popularité de l'instrument ou son nombre de pratiquants, ce serait le biniou braz, bref, le bagpipe écossais qui arriverait encore en tête de file. Vu qu'il s'agit bien souvent de la seule cornemuse connue et reconnue du grand public... 
C'est vrai que ce qu'il y a de bien avec la veuze c'est la pêche sonore alliée à des possibilités musicales dépréciées et de ce fait je pense que la musette du centre usurpe son statut "d’euro pipe"
Comme l'a dit Raph ci-dessus, le terme "europipe" ne désigne pas un type de cornemuse très précis mais toute une famille de cornemuses d'organologie et d'origine géographique variées, dont le dénominateur commun est d'être équipé d'un chalumeau à perce Blanc-Dubois. Musettes du centre, doedelsacks flamands, certains borderpipes anglais comme ceux de Jonathan Swayne, pas mal de cornemuses néo-médiévales ont ce type de chalumeau aussi...
Pour ma part, je trouve dommage que l'on oubli le val de Loire, la région de Saumur et de rennes, de fougères où il est prouvé qu"elle à sonné sans parler de l’iconographie médiévale et renaissance....
A ma connaissance, on ne sait pas grand chose sur ces cornemuses : on n'en a jamais retrouvé d'exemplaire ancien, donc on n'a aucune indication quant à la perce et le son de l'instrument. Pas d'enregistrement : pas d'indication sur le style de jeu.
Et l'archétype de la cornemuse à bourdon d'épaule se retrouve sous différentes formes sur toute la façace de l'arc Atlantique : gaïta portugaises, galiciennes et asturiennes, bodega occitane, biniou koz, etc. Sans oublier qu'anciennement, la majorité des cornemuses populaires semblent avoir eu ce type d'organologie simple (sac + chalumeau + porte-vent + un unique bourdon)...
Bref, assimiler ces diverses cornemuses au sujet desquelles on ne sait presque rien à la veuze me semble un peu périlleux...