Je regrette de ne pas comprendre le breton quand même, parce que quand il s'emballe, il utilise sa langue maternelle.
Sans réfuter son explication sur le sens premier de "fest noz" ni le sens qu'il a voulu lui donner par la suite, je vous rappelle que l'expression "bal de nuit" était utilisée en Centre France (cf. enseigne au musée de Montluçon).
Sur l'utilisation des salles de danses, elles sont attestées depuis le XVIIème siècle dans les gros bourgs, mais peut-être ailleurs qu'en Bretagne.
J'ai adoré sa remarque sur l'essence du kan ha diskan (qui peut être parlé) et son insistance sur l'écoute des comptines et ritournelles comme moyen d'imprégnation/passation de patrimoine (son grand regret?)
En passant, il tape aussi sur les partis nationalistes pour avoir négligé les paysans et sur l'école Diwan pour avoir négligé négliger le chant.
[EDIT] Et la réflexion d'un étranger au sujet de la particularité européenne du fest-noz dans ces années-là !
Inter-générationnel, inter-culturel, inter-social...
Je vais vous avouer que ce sont tous ces traits qui me font apprécier les bals en Berry depuis 15 ans (c.à.d. il n'y a pas que des enseignants et des étudiants
).
[/EDIT]
Modifié par Rodrigue, 04 déc. 2013 - 16:38.