Posté 27 juil. 2007 - 18:58
Le fameux réglement de Gennetines...
Franchement, je ne vois pas en quoi il est contraignant pour quelqu'un habitué à vivre en société. Ou simplement respectueux de son environnement au sens large.
Pour te donner un exemple, lors de ma première participation au Grand Bal, je me suis contenté de ne pas salir (en dehors des sanitaires), de ne pas faire de bruit (surtout au camping), et d'être poli avec tout le monde. Et il y a tellement de monde que tu peux rester anonyme.
Donc si tes enfants apprécient les bals folks et savent se tenir sur un parquet (au fait, ils ne sont pas obligés de danser!), s'il ont la patience de faire une queue de 20 minutes pour manger sans trépigner et si ils ont le réflexe de mettre leurs papiers gras dans leur poche quand il n'y a pas de poubelle en vue, ils n'auront pas de mal à s'adapter. Si en plus ils sont quelque peu autonomes et matures (il en existe, j'en ai vu), tu ne seras pas obligé de rester toute la journée avec eux.
En bref, il suffit qu'ils prennent conscience qu'ils ne sont pas dans un parc d'attraction, mais dans une propriété privée en présence des propriétaires, de leurs amis et voisins, et des autres invités qui ont accepté de participer aux frais et d'adhérer à des règles de vie en commun.
En cas de comportement incivil (comme on dit dans les collèges), si tu n'es pas là pour y mettre immédiatement un terme, tes enfants se feront sans doute remettre à leur place par un ou des adultes (ou des ados), peut-être avec plus de fermeté que sur les parquets de St-Chartier. La tuile, c'est lorsqu'un membre de l'organisation, passant par là, décide que l'enfant turbulent n'est plus le bienvenu, lui ôte son bracelet et le reconduit à ses parents... (prévoir les jeux de sociétés pour les journées au camping).
Enfin là je dramatise et je m'éternise. Quand tu vois le boulot accompli par les 200 bénévoles, tu as plutôt tendance à ramasser de toi même la canette dans laquelle tu viens de butter. Et si ce n'est pas lors de ton premier Gennetines, ce sera au suivant. Par ce qu'il y a forcément un suivant.