Bonjour/bonsoir,
La saison d’été vient de commencer, et afin de vous guider dans vos achats, je viens vous faire la chronique d’un CD qui vous le jugerez par la suite sera bon ou pas d’acheter et d’avoir ou pas dans votre discothèque.
Ce sera une chronique à suivre, donc en plusieurs parties.
En tant que chroniqueur intègre je tiens à dire que je n’ai pas été payé pour faire cette chronique ce n’est pas par ce que Ludovic Rio et olivier Sulplice et Michel Esbelin m’offre souvent des bières ou du vin rouge (l’abus d’alcool est dangereux pour votre santé) que je me sens obligé d’écrire cette chronique.
Les trois personnes que je viens de citer et qui m’abreuve joyeusement lors de nos rencontres composent le trio Flor de zinc, un groupe de musique à tendance trad Auvergne. Violon, cabrette pour Monsieur Esbelin, Accordéon chromatique pour Monsieur Rio, et Banjo pour Monsieur Sulplice.
Ils viennent de Paris, ce qui ne les empêches pas de bien jouer, ce qui ne les empêches pas non plus de surfer sur la vague et de copier honteusement une autre formation qui joue le même type de musique avec quasi les même instruments, je pense à Bougnat sound, Pour faire original Flor de zinc a cru bon pour ne pas trop copier à remplacer l’accordéon diatonique, par un chromatique, et je les soupçonne d’avoir essayé de chanter comme Bougnat sound le fait, mais leur maison de disque (je le tiens de source sure) a demander de bruler ces morceaux sous tutelle d’un exorciste car parait-il, qu’ils ont fait saigner les oreilles des opérateurs du studio où ils enregistraient.
N’allez pas penser que c’est une pâle copie, au contraire c’est mieux réussit que si des asiatiques avait essayé de le faire.
Voici pour le moment le début de ma chronique, à suivre prochainement :
La critique musicale du groupe, et un bref aperçu de ce que vos oreilles peuvent ouïr sur ce modeste CD, ainsi que mon avis personnel sur ce groupe, car évidement comment être subjectif sans un minimum d'objectivité.
Voilà la suite, qui porte sur l’aspect musical du cd (ou presque) :
Je ne vous l’ai pas caché lors de mon introduction, ces mecs là sur ce CD là font de la musique typé Auvergne, il est assez drôle de retrouver dans ce trio Flor de Zinc, des mecs qui ont font plein de chose autre que ce type de musique, Michel Esbelin que l’on a pus retrouver dans des groupes folk dans la période revivaliste, ou encore Ludovic Rio qui joue du Breton dans Kaffe koefet, ou du neo trad dans son Duo Besson-Rio, ou encore du bal généraliste « europe » avec le trio LAM (qui au passage je ne sais pas si il tourne encore) et pour terminer le pire de tous, Olivier Sulplice qui a vendu son âme de musicien pour faire de la soap-Pop avec le groupe Debout sur le zinc, ou qui joue du breton avec Tiz deï avec Ludovic rio, à quand michel Esbelin les rejoignant dans l’aventure ?.
Bref le nom Flor de zinc vous l’aurez compris est tiré tout droit du nom Debout sur le zinc, bah oui pour attirer du public, il faut plaire, alors comme olivier avec son groupe à midinette attire du monde, on va garder une histoire de zinc. Bon après ils picolent pas mal aussi, alors ça va de soi de garder cette partie-là du nom de Debout sur le zinc, et flor c’est par ce que choisir le mot debout pour que cela donne debout sur la flore ça ne l’aurait pas fait.
Ce CD pour en revenir à lui comprend 15 morceaux, avec 5 bourrées garantis, ce qui ne va pas révolutionner un CD d’auvergne, le reste du cd c’est du classique, polka, valse, scottish, mazurka et … et … et plus rien d’autre, bah non quand on veut copier Bougnat sound on fait tout comme eux, sauf du rigodon.
Ne parlons pas de l’aspect esthétique de la pochette du CD, trois mecs dans un bar qui essayent de paraître cool même si ils sont bourré sur la pochette ça le fait moyen, le pire étant qu’ils s’accrochent à leur instruments, on voit que le plus vieux de la bande c’est celui qui se tient le plus droit, et du coup je pense savoir à quel alcool il tourne, car ma grand-mère me dis toujours « le vin d’Arbois plus t’en bois plus t’es droit », si on ouvre le cd on les voit plus détendu sur un sofa, avec quelques verres de plus, on a même en fond la carte des vins qu’ils ont dégusté … enfin si on peut parler de dégustation à ce stade de joyeuseté. Et en face sous la place du cd, les photos n’étaient plus montrable, alors ils ont mis la photo du Chabrut, pour faire auvergnat je pense (même si ils sont de Paris), faut pas montrer que le coté alcolo.
Musicalement ça donne quoi ?
Oui depuis le début je les charrie un peu, mais si la pochette est moche et si ils sont plutôt coté bouteille que graphique, musicalement ces mecs en impose, je pense que olivier et son stage chez bougnat Sound dessert Flor de zinc, du banjo pour la cadence des accords osé mais trop stylé, une rythmique à te faire déhancher Marc Perrone.
Accordeonistiquement, même constat, Ludovic rio Bloc de béton, monstre de travail et de génie, dans des lignes mélodiques qui sonnent, il place subtilement quelques arrangements qui pimentent encore plus le son.
Pour que la sauce prennent et que la plat reste bon, il faut quand même quelqu’un qui reste planter sur terre, et qui file droit, remplit donc de vin d’Arbois, Michel nous distille un jeu tranquille sans grande folie, mais qui reste odieux dans la facilité de le retranscrire, aussi bien à la cabrette qu’au violon.
Pour rester dans les belles expressions, on dit que dans les vieux pots on fait les meilleures soupes. Bah là la recette reste simple, le vieux pot c’est Michel Esbola, et la soupe c’est Ludovic Riont et Oliver supplice. Des légumes frais dans un vieux pot, le tout lié par l’auvergne et voilà un beau potage qu’il vous faut chez vous.
Ä la première écoute vous trouverez cela bien, à la deuxième la subtilité dans certains morceaux aura un gout de reviens-y et pour finir si vous laissez tentez par une troisième cuillerée, ce CD va finir par user votre lecteur.