En bal le rapport à l’autre et souvent source de problèmes pour les petits nouveaux et souvent oublié ou trop présent pour les confirmés.
De nos jours nous avons dépassé cette révolution dans la danse qui impliquait que l’on pouvait enfin frotter notre corps contre celui d’un(e) autre. Mais notre société actuelle nous a aussi habitué à une certaine forme de vie qui nous sort des contacts physique, je vous invite à vous pencher sur vos habitudes de vie et regardez combien d’interaction physique vous avez avec les gens (hors famille, bon amis et très bon(ne) ami(e), et milieu professionnel touchant au corps humain), nous devrions arriver hors poignée de mains, à un résultat proche de 0.
Pourquoi en sommes-nous là ? Qui nous a séparé les uns des autres ? Je ne serais répondre à cela ni avancer des théories fumeuses
Mais actuellement un constat flagrant que j’ai fait sur moi-même est qui si aujourd’hui je cours autant après la danse, c’est que je suis avide de ces contacts particuliers que j’ai lors de ma pratique, même si je mets 20 cm entre ma partenaire et moi, on a nos main en contact nos yeux ce touchent parfois, mais ce regard me gênant encore je suis fuyant.
Même en étant avide de contact en danse, j’ai encore peur de l’autre quel qu’il soit en face de moi, ou en chaine, en ronde, même combat, autant je suis heureux d’être là autant je suis timide me demandant quelle farce de la vie me fait me retrouver ici plutôt que de regarder fort boyard ou Patrick Sébastien à la télé ou encore me saouler avec des gens en boite de nuit ou en bar.
Oui le rapport à l’autre est vraiment étrange, et même avec mon expérience je ne sais toujours pas comment l’aborder avant chaque danse.
Mais au moins de danser ça m’a apporté l’essentiel, ça m’a guéri de la forme d’agoraphobie que la société m’avais apporté « ne touche pas les gens, ce n’est pas moral ».