Ouaw !
ça faisait un bail que j'avais pas trainé sur Tradz, alors là mes belets, chapeau !
Je pourrais faire une chouette liste de citations avec distribution de bons-mauvais points et de points d'interrogation, pour apporter ma pierre à la conversation (???!!!...) mais finalement je vais plutôt egocentrer les choses parce que le sujet tel qu'il avait démarré c'est en partie une des raisons qui fait que je me fais rare dans le coin... (mais pas fâché du tout)
De mon petit point de vue, parti depuis quelque temps à la recherche de ma petite musique personnelle, la jonction entre le trad et autre chose ne se fait pas... Si j'invente quelque chose d'un tant soit peu musical, ça ne ressemble jamais à un truc ne serai-ce que vaguement folk ou trad ou truc...
Pour ce qui est de faire danser, ce qui me va c'est du "bien dans les clous" auvergnat de préférence (structuré et enchainé le mieux possible, un petit accompagnement par-ci, un petit contrechant par là, le tout bien passe partout, pas d'angoisse métaphysique, ça roule...)
Si quelques amigos de la Mustradémie tombent sur ces lignes, ils risquent d'être un peu déçu par ces propos (ou pas...) mais bon, je vais pas composer de la musique à danser pseudonéo avec un résultat bancal ou appliquer des recettes pour que ça marche malgré tout. Trop de respect pour ceux qui font vraiment bien ce boulot. Ce que j'ai appris dans mes années de stagiaire mustradomydriasien c'est plutôt à être autonome dans mes pratiques musicales qu'à adhérer aveuglément à une esthétique et une démarche qui me plaisent par ailleurs sans pour autant être miennes.
Donc, dans mon cas, ces derniers mois, pas de créativité "traditionnelle" : un "chez moi" à danser bien familier et sécurisant et parallèlement, un "ailleurs créatif" avec beaucoup d'insécurité, d'inconfort, de doute et une fascination pour les gouffres intérieurs...
Si y en a d'autres avec la même maladie, je serai curieux de savoir.