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Parler franc


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16 réponses à ce sujet

#1 + Partager MarieT

MarieT
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Posté 11 avril 2017 - 10:55

Nous vivons un monde pseudo consensuel où dire clairement ce que l'on pense, affirmer des positions voire envoyer paître quelqu'un qui vous em.....est immédiatement assimilé à une "violence insupportable " !! C'est pourquoi je trouve salutaire que d'aucuns s'autorisent à parler franc!

Je suis tombée sur cet écrit en allant sur le site, que je visite régulièrement et j'ai apprécié :

http://leonlarchet.c...var_mode=calcul


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#2 + Partager buescher 27

buescher 27
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Posté 11 avril 2017 - 13:13

Où pourquoi ne n'ai jamais jamais eu envie d'aller à Gennetines...



#3 + Partager Mustradamus

Mustradamus
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Posté 11 avril 2017 - 16:12

Cette lettre, non datée, est sûrement ancienne, puisqu’il n’y a plus de St-Gervais.

J’aime beaucoup Jacques, mais là, je trouve qu’il avait tort.

Comme me le disait récemment Dany Dauba « Les organisateurs, c’est sacré. Sans eux, les musiciens ne sont rien ! ».

Bernard, Sabine et Julie organisent, chez eux, les choses comme ils veulent... et comme ils peuvent. Gennetines a été un formidable creuset depuis très longtemps et beaucoup de jeunes en ont bénéficié, et même s’y sont formés. Alors, que le meilleur y côtoie le pire, certes, mais on sait bien qu'il faut parfois commencer par le pire pour accéder ensuite au meilleur. Et ayons la modestie de reconnaître que les termes sont interchangeables selon les goûts et la culture des uns et des autres.

 

PS. "Parler franc" : je croyais que j'allais retrouver une fois de plus  ce petit film qui circule beaucoup ces jours-ci sur Facebook  ! :D


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#4 + Partager Ludoman

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Posté 11 avril 2017 - 17:33

Où pourquoi ne n'ai jamais jamais eu envie d'aller à Gennetines...

Tu connais comment alors ? :D



#5 + Partager buescher 27

buescher 27
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Posté 11 avril 2017 - 19:50

Juste à lire les pubs et écouter les amis qui y sont allés...



#6 + Partager Tirno

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Posté 14 avril 2017 - 17:23

Cette lettre, non datée, est sûrement ancienne, puisqu’il n’y a plus de St-Gervais.

 

Pas si ancienne. L'apparition est récente sur le site (courant 2016), du coup c'est soit pour 2016 ou 2017 (j'ai souvenir d'avoir discuté avec Jac en 2015 - je me souviens plus s'il était là ou non en 2016)

 

Pour le contenu, je pense qu'il est intéressant de laisser chacun se responsabiliser - veut-on soutenir la culture ou le divertissement? Tel produit est-il bio ou non? Est-ce important et pourquoi?

 

Et là, tout comme on peut se demander pourquoi autant de gens ne dansent pas mieux d'année en année (ce qui est tout à fait leur droit, mais alors pourquoi aller aux ateliers?), on peut se demander pourquoi autant de gens n'ont pas de sensibilité apparente ou de responsabilisation? Juste que là ou je vois un produit médiocre qui induit en erreur sur sa provenance, d'autres voient de la valeur? Ca parait trop simpliste comme explication...


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#7 + Partager Mustradamus

Mustradamus
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Posté 16 avril 2017 - 23:10

Mmm... Quand on va dans un magasin bio, on a généralement de bons produits. Mais quand on se rend dans une grande surface, on a de tout, du hors sol, du transgénique transformé, du local (pas beaucoup), de l’exotique (pas cher)... et du bio aussi. Il y a beaucoup de monde, avec une proportion importante de clients aux revenus modestes.

A chacun de lire les étiquettes.

 

Pour en revenir à Jacques – que je connais depuis beaucoup trop longtemps pour me résoudre à l’orthographier Jac – , je comprends mal sa réaction : on lui proposait St-Gervais que les adeptes de qualité, justement, préféraient généralement à Gennetines.

Et pourquoi être si ombrageux alors que les choix se font d’abord, nous dit-on, en fonction des animateurs des ateliers de danse ? On (moi en tout cas) ne sait rien de cet animateur ou cette animatrice.

 

Ceci dit, bien sûr, je ne peux pas nier que, comme d’autres, j’aie parfois été attristée de constater que des parquets étaient pleins à craquer pour des danses navrantes (à mon goût) sur une musique moche (à mon avis), alors que sur l’estrade du parquet presque vide d’à côté se jouait une très belle musique (à mon sens). Mais j’ai toujours en mémoire, en guise de consolation, une métaphore entendue autrefois de la bouche de Roland Delassus, dans le Nord : un mouvement culturel, c’est comme un oignon, il a besoin des couches qui sont loin du cœur autant que de celles qui sont au centre.


Modifié par Mustradamus, 16 avril 2017 - 23:13.

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#8 + Partager AlinWond

AlinWond
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Posté 20 avril 2017 - 23:25

J'ai eu besoin de quelques jours de réflexion pour clarifier les nombreuses réactions que suscitaient en moi cette lettre ouverte... parce qu'il y a matière, et qu'elle touche à plusieurs sujets récurrents dans les débats au sujet des responsabilités des organisateurs. C'est son premier mérite, le deuxième étant d'éviter le manichéisme absolu, en acceptant de reconnaître quelques qualités à un festival qu'elle critique vertement. Ceci étant dit, je me sens obligée de répondre aux dites critiques, parce que j'ai une dette énorme envers le bal de l'Europe, où j'ai découvert les danses et musiques trad et folk il y a maintenant dix ans, où je suis retournée chaque année... et qui s'en prend souvent plein la figure, pas toujours très justement. Voici donc mon avis, que je vais séparer en plusieurs messages parce que ce sera long... vous êtes prévenus. (Et, juste avant de me lancer : merci pour la métaphore de l'oignon, je la trouve particulièrement pertinente).

 

Première critique : « Vous ne me traitez pas bien, je méritais mieux que ça ».

Jac Lavergne trouve inacceptable de ne plus être programmé au Bal de l'Europe... au motif qu'il l'a déjà été, et à de nombreuses reprises ! Je trouve l'argument renversant, et le pire c'est qu'il n'est pas le premier à se scandaliser ainsi. Il faudrait donc que l'AEADT accompagne ses réponses positives d'un petit avertissement : « Attention, le fait de vous inviter cette année ou plusieurs années de suite n'engage pas l'association à perpétuer cette invitation ad vitam aeternam » ? Curieux de voir comme, dans tout autre événement où ce sont les organisateurs qui sollicitent les artistes, ceux-ci ne sont jamais choqués de ne pas être sollicités. Mais dans celui-ci, où se sont les artistes eux-mêmes qui demandent à venir, si on leur dit « non, désolé, pas cette année », certains se roulent par terre comme des mômes en tapant du pied...

Et paradoxalement, tout en se plaignant de n'être plus dans la prog, il se plaint de ne pas avoir été suffisamment « soigné », lorsqu'il y était. Encore une fois, cette plainte a déjà été entendue... je crois qu'elle est compréhensible pour les musiciens qui voudraient être traités à Gennetines comme dans certains autres festivals : en tant que personnes « spéciales », qui ont droit à des égards particuliers car ce sont eux qui apportent le « produit » autour duquel vit tout le festival. C'est un point de vue compréhensible, mais le bal de l'Europe n'est pas conçu comme ça. Ce n'est pas pour rien que ça s'appelle « rencontres » et non « supermarché de bals ». Peut-être est-ce à voir comme un moment et un lieu d'échanges de savoirs et d'expériences sur la danse ? Participatif ? Pour ceux qui contribuent à son organisation – en donnant soit du temps d'animation danse, soit de la musique, soit du temps de vaisselle ou de ménage... – tout est gratuit, y compris nourriture et boisson (et quoi qu'en dise Jac Lavergne, elles sont fournies très abondamment ; avec tous les tickets que reçoit un bénévole ou un musicien il y a de quoi sustenter deux ou trois personnes ; et un effort constant d'amélioration qualitative est fait, on en voit les effets d'année en année). Les autres contribuent en payant. Et pour le logement, tout le monde est logé à la même enseigne. C'est clair, c'est dit dès le départ, où est le problème ? Ceux qui n'ont pas l'impression d'y recevoir quelque chose d'assez important pour eux, ou à la mesure de ce qu'ils donnent... ce qui est acceptable et très légitime... si ça ne les intéresse pas suffisamment de pouvoir aller aux bals et aux ateliers des autres... de vivre ces quelques jours avec eux... peut-être qu'il n'ont effectivement pas « intérêt », au sens premier du mot, à venir.

Sur la question de « mal payer » les artistes, j'ai entendu tellement de choses contradictoires, et si peu qui soient chiffrées, que je réserve mon avis jusqu'à ce qu'on me fournisse des données précises et une comparaison réelle avec les autres festivals.

 

Pour finir sur les conditions matérielles : de nombreux musiciens préféraient St Gervais, non pour une question de « qualité artistique » comme certains l'ont dit (les critères et la qualité étaient exactement les mêmes à Gennetines), mais pour une simple raison de confort : possibilité, justement, de loger en dur, magasins, bars, téléphones qui captent. C'est peut-être la raison pour laquelle la place de J.Lavergne était plus là-bas qu'à Gennetines, puisque ces conditions matérielles lui semblaient tout juste suffisantes ?

 

Et râler parce qu'on n'a pas ouvert l'accueil spécialement pour lui en dehors des horaires d'ouverture, franchement... encore une fois, ce n'est pas comme si les conditions logistiques, horaires d'accueil comprises, n'étaient pas annoncées clairement des mois à l'avance.

 


Modifié par AlinWond, 20 avril 2017 - 23:26.


#9 + Partager AlinWond

AlinWond
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Posté 20 avril 2017 - 23:38

Deuxième critique : «  la direction artistique est irresponsable, elle mélange culture et divertissement, folk et trad, sans les étiqueter, elle fait entrer le loup dans la bergerie, elle abandonne la quête identitaire... elle n'est pas locale »

On est bien là dans une critique de fond. OK. Moi aussi, j'ai été éduquée à distinguer culture et divertissement. Les contes de Grimm, c'est de la culture, c'est exigeant, ça élève l'âme, ce n'est pas commercial, c'est Bien. Les contes vus par Disney, c'est du divertissement, c'est facile, c'est aliénant, c'est une machine à fric, c'est Mal. Caca. Bouh ! Et je ne renie pas entièrement cette distinction. Et même, oui, ça m'arrive encore de me dire qu'elle est applicable à certains parquets de bal.

 

Mais en même temps, je suis obligée de constater que mon parcours personnel de découverte des danses folk et trad m'a fait circuler à travers tous ces parquets, que j'y ai appris des choses, qu'ils ont tous répondus à un besoin que j'ai eu à un moment de mon cheminement, qu'ils en ont constitué des étapes utiles. Je constate également que plusieurs musiciens sont capables de fréquenter les différents milieux, de participer à la création de ces différentes musiques, souffrent-ils donc de dédoublement de personnalité ? Sont-ils cultivés un jour, déculturés le lendemain ?

 

Et je constate enfin que le fait de qualifier telle musique de « culturelle » et telle autre de « seulement divertissante » n'est parfois qu'une manière de masquer sous de grands qualificatifs ronflants une simple préférence de goût. Celle de Jac Lavergne est explicitée dans sa lettre : pour lui, ce qui relève de l'identité locale de terroir, c'est culturel, ce qui n'en relève pas, c'est du divertissement. Pour pouvoir être culturelle, une pratique artistique ou sociale devrait donc être communautaire et relever d'un seul enracinement géographique. Ah ? C'est une façon de voir les choses qui a le mérite d'être simple et cohérente, mais je ne suis pas sûre qu'elle tienne la route très longtemps. Ou alors il faudrait éliminer vraiment beaucoup de choses du champ du « culturel ». En gros, rien de ce qui a été créé par l'homme depuis la première guerre mondiale ne serait culturel. Et même avant, il y a pas mal de choses qui seraient trop internationales ou, au contraire, trop individuelles.

 

Et puis, franchement, quand on y réfléchit un peu, l'opposition entre les deux concepts ne tient pas elle-même très longtemps... Quand les cultivateurs et artisans du XIXème siècle dansaient la bourrée dans un village des Combrailles, ils ne se divertissaient pas, peut-être ? Bien sûr que si. On peut simplement considérer, par notre jugement extérieur qui valorise aujourd'hui cette pratique, que ce divertissement était lié à leur culture familiale, locale et communautaire, qu'il en était l'expression, et qu'en cela il a une valeur « culturelle ». On peut aussi considérer que ce divertissement avait une utilité sociale, croire en la vertu intrinsèque des danses issues de ces pratiques familiales-locales-communautaires, penser que, du fait de leur histoire, elle répondent à des besoins anthropologiques, qu'elles élèvent l'âme, qu'elles améliorent les rapports entre les êtres... si on veut.

Mais dénier aux danses et musiques « folk » toute valeur culturelle, du fait qu'elles aient perdu un lien avec les terroirs d'où elles sont – un peu plus lointainement – issues, cela relève à mon avis de la malhonnêteté intellectuelle. Elles sont l'expression d'une autre culture, c'est tout. La culture hippie, mondialiste et cosmopolite, si vous voulez. On peut préférer telle ou telle culture (et pour ma part je préfère largement une bourrée qui a goût de bourrée, et un rondeau qui a goût de rondeau, à un rondeau-bourrée-chapeloise-mettez-y-ce-que-vous-voulez-la mélodie-est-jolie) mais c'est une affaire personnelle.


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#10 + Partager AlinWond

AlinWond
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Posté 20 avril 2017 - 23:45

Toujours sur le terrain du « Votre festival n'est pas enraciné localement, c'est mal », Jac Lavergne dit en gros qu'à Gennetines c'est pire encore qu'à Saint Gervais parce qu'au moins à Saint Gervais on pouvait être en contact avec les gens du village. Pour info : à Gennetines, il y a pas mal de gens du village qui sont bénévoles depuis des années. On est dans une ancienne ferme tout ce qu'il y a de plus authentiquement locale.

Et la phrase qui tue : «A Gennetines, on est dans un département qui produit une bière bio qui a été plusieurs fois récompensée, mais on bois de la Jenlain. » Et dans les bars de Saint-Gervais, si agréables à fréquenter pour être en contact avec la vie locale, on ne sert pas de la Kro, peut-être ? Et tous les efforts faits pour s'approvisionner le plus localement possible pour la constitution des repas, vous les avez remarqués ? La salade, les fruits, etc, etc... ah, oui, on y fait moins attention qu'à la bière...


Troisième critique : le bal de l'Europe a trop de succès, du coup tout le monde y va, et durant ces deux semaines-là chaque année, on ne peut pas faire vivre d'événements plus petits à identité locale forte. Critique également souvent entendue, rarement formulée ouvertement, plutôt sous forme de petit dénigrement à mots couverts, notamment par l'usage du mot « supermarché ».

Alors, reprenons :

  • c'est mal parce que plein de gens adorent. Bien, assumons notre snobisme.

  • c'est mal parce que du coup ça monopolise le public. Oui, deux semaines... il en reste cinquante dans l'année, et les « événements plus petits à identité locale dans le même coin », il me semble bien qu'il y en a juste avant et juste après : les Volcaniques, la fête des Chavans pour ne citer qu'eux... c'est assez petit ? Assez localement identitaire ?



#11 + Partager AlinWond

AlinWond
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Posté 20 avril 2017 - 23:52

Quatrième critique, je cite : « je me demande régulièrement comment font les participants de ce festival pour, en qui concerne une grande partie d’entre eux, ne faire que si peu de progrès en danse ? » Alors ça... encore une fois, Jac Lavergne n'est pas le premier à formuler cette remarque, je ne dis pas observation, car je crois justement que c'est exactement le contraire d'une observation objective. Le bal de l'Europe est le seul – ou presque seul – festival dont l'objet principal est, explicitement, la danse. Du coup, des gens passionnés de danse, et de l'identité propre des danses traditionnelles, du trésor que constituent leurs styles, leurs gestuelles, sont déçus d'y rencontrer, chaque année, des « mauvais danseurs », et font aux organisateurs le procés de n'avoir pas su transformer ceux-ci en bons danseurs...

 

Mais, premièrement : trouvez-moi n'importe quel autre festival dans lequel il y ait, en proportion, plus de bons danseurs ; vraiment, s'il y en a un, dites-le moi. Personnellement j'ai été à Pavie, au Bouche à Oreille, à la Motte en Provence, à Damada, au Gamounet (pas pendant les Volcaniques, c'est vrai), aux Nuits Basaltiques, à Etétrad, à Ars. Nulle part je n'ai rencontré de danseurs aussi exceptionnels qu'au bal de l'Europe, ni une telle proportion de très bons et de bons danseurs, sur le total. Et ceci, quelle que soit la définition qu'on donne du bon danseur (danseur «connaissant de nombreuses danses » ou « spécialiste d'une famille de danses » ou « capable de danser chaque danse dans son style propre » ou « bon partenaire » ou « capable d'apprendre vite et bien de nouvelles danses » ou « conscient de son corps et de celui des autres » ou « capable d'établir une connexion intime entre sa danse et la musique »). Il s'en trouve aussi de médiocres et de mauvais, certes.

 

Deuxièmement : à Gennetines, comme à Saint-Gervais, il y a chaque année des débutants. Les mauvais danseurs, ce sont parfois simplement des gens qui ne sont pas encore devenus bons, c'est tout.

 

Autre citation de Jac Lavergne : « J’imagine que la réponse principale tient dans le fait que les gens ne sont pas là pour apprendre, mais pour s’amuser, pour se toucher (oui, oui !) et profiter salutairement d’une émulation non violente pendant les vacances. »

Là encore : premièrement, trouvez-moi un autre endroit et moment où il y ait plus de participants qui aient envie d'apprendre. Même pas plus, simplement la même proportion de participants (ou même la moitié) qui assistent aux ateliers ou aux stages. Les Volcaniques, peut-être. Un autre ?

 

Et d'ailleurs, si les gens n'ont pas particulièrement d'ambition de progrès personnel dans leurs compétences de danses ou leurs connaissances culturelles, et qu'effectivement ils veulent juste s'amuser, se toucher, passer de bonnes vacances, où est le problème ? Encore une fois, les paysans des Combrailles qui dansaient la bourrée un soir d'hiver en 1870, qu'est-ce qu'ils voulaient ? Progresser personnellement, étendre le champ de leurs compétences, se cultiver ? Ou « s'amuser, se toucher, et profiter salutairement d'une émulation non violente pendant [une soirée où ils n'étaient pas obligés de trimer aux champs ]» ? Alors, finalement, qui est le plus fidèle à l'authenticité de ces danses... celui qui cherche consciemment à entrer dans la culture dont elles sont issues ? ou celui qui les utilise pour lui-même en leur attribuant les mêmes fonctions que celles qu'elles avaient au départ ?



#12 + Partager AlinWond

AlinWond
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Posté 21 avril 2017 - 00:02

Dernière critique : des insultes personnelles à l'égard de Bernard Coclet. Bon, là, je ne vais pas développer. Tout le monde a ses défauts, Bernard aussi, et on ne peut pas nier qu'il ait un côté parfois ouvertement cabotin, parfois agaçant ; on peut être profondément en désaccord avec lui sur ses choix pour le bal de l'Europe mais... allez, j'ai dit que je ne développerai pas.

 

...

 

?

:hmm:

Vous êtes encore là ? Vous avez vraiment lu tout ça ?

:crazy:  =P



#13 + Partager Ludoman

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Posté 21 avril 2017 - 11:18

Tout lu :D



#14 + Partager Mustradamus

Mustradamus
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Posté 22 avril 2017 - 09:27


?

:hmm:

Vous êtes encore là ? Vous avez vraiment lu tout ça ?

:crazy:  =P

 

Moi-z-aussi, tout lu !

Merci AlinWond pour ce long développement. (C'est les vacances ;) ?)


Modifié par Mustradamus, 22 avril 2017 - 09:27.


#15 + Partager saladzézé

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Posté 22 avril 2017 - 16:00

J'ai tout lu aussi.

Bein moi, 1 année sur 2 je vais à Gennetines, et l'autre année sur 2 à St Gervais.

ça n'est pas une question de recherche d'authenticité ou de je ne sais quoi de local mais plutôt une question d'alternance de congés obligatoire. :!:

Dans les 2 cas ce qui m'y amène c'est:

- envie de découverte de groupes musicaux

- possibilité de boeufer

- ambiance conviviale (hé ho,  c'est qu'on est en vacances :dance: !...)

- diversités des danses (quelles sont les danses locales de l'Allier ?... on va quand même pas me faire croire que l'Allier a une culture auvergnate et que la bourrée 3 temps en est une danse locale !.... c'est en écrivant ça que je viens  de comprendre le conseil judicieux de transférer 1 maître es bourrées dans le secteur idoine :arrow: )

- dans les 2 endroits il y a un tel grand choix que l'on a tout loisir de picorer tous azimuts.

Après, les goûts et les couleurs musicales restent heureusement subjectifs, quant à moi je préfère m'éclater sur de l'évolutif "Yahaa" ou du métissé "Yahou" que m'emmerder sur du local "prout prout"

PS: je ne supporte pas les mazurkas molles  :letssin:

Bon allé, j'envoie mon inscription pour St Gervais (pas pour apprendre la bourrée mais pour danser irlandais et boeuffer Québécois !)



#16 + Partager michvielle

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Posté 23 avril 2017 - 13:42

tu sais que St Gervais n'existe plus?       (du moins sous cette forme)



#17 + Partager saladzézé

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Posté 23 avril 2017 - 15:04

St Gervais existe et continuera d'exister tant que je m'y inscrirai !.... :hihi: