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Poèmes-Zone
#81 + Partager
Posted 01 Jan 2007 - 18:32

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Posted 04 Jan 2007 - 20:22
Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages et passa sans bruit à travers les vitres. Puis elle s'étendit sur toi avec la tendresse souple d'une mère, et elle déposa ses couleurs sur ta face. Tes prunelles en sont restées vertes, et tes joues extraordinairement pâles. C'est en contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis; et elle t'a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l'envie de pleurer.
Cependant, dans l'expansion de sa joie, la Lune remplissait toute la chambre comme une atmosphère phosphorique, comme un poison lumineux; et toute cette lumière vivante pensait et disait: "Tu subiras éternellement l'influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j'aime et ce qui m'aime: l'eau, les nuages, le silence et la nuit; la mer immense et verte; l'eau uniforme et multiforme; le lieu où tu ne seras pas; l'amant que tu ne connaîtras pas; les fleurs monstrueuses; les parfums qui font délirer; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d'une voix rauque et douce!
"Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j'ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes; de ceux-là qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l'eau informe et multiforme, le lieu où ils ne sont pas, la femme qu'ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d'une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie."
Et c'est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoutable Divinité, de la fatidique marraine, de la nourrice empoisonneuse de tous les lunatiques.
Bon ok, c'est pas de moi, c'est de Baudelaire. (Les bienfaits de la lune in PPP)
mais au moins l'orthographe est top

#83 + Partager
Posted 05 Jan 2007 - 00:52


j'ajoute un chtit bout de poèle-pas-poème (parce que je le voyais pas trop comme un poème avant qu'on me dise que c'était de la prose ^-^ ) ,écrit au retour d'un bal folk ...
Danseuse du soir
Elle dansait.
Le long du quai .
Tout doucement, lentement, elle suivait le son du violon .
Et soudain, celui-ci accélérait, et elle, elle semblait à son tour gagnée par la vitesse.
Sa jupe virevoltait, ses pieds s'envolaient, sa tête retombait pour mieux se relever, ses yeux étincelaient.
Elle semblait habitée par la danse et ne plus pouvoir s'arrêter .
Les passants les regardaient, elle et le violon, ils s'arrêtaient un instant pour l'admirer puis repartaient.
Rouge sombre, c'était la couleur de sa robe, qui ne semblait plus vouloir se calmer .
Et puis, doucement, le violoniste ralentissait.
Et peu à peu elle se calmait .
Sans pour autant s'arrêter .
Peu à peu, la nuit tombait .
A la lueur d'un réverbère, elle continuait . Elle dansait.
Ses yeux parfois fermés, parfois ouvert, ne perdaient pas leur étincelle.
Les passants se faisaient plus rare.
On sentait que le violon ne repartirait plus dans une de ses envolées qui la faisaient virevolter toujours plus vite.
Les derniers passants s'en allaient.
Soudain le violon se taisait.
Elle tentait encore un peu de danser, sans vouloir s'arreter.
Alors le violoniste d'un léger coup sur les mains qui la dirigeaient la faisait s'arrêter.
<<ça suffit pour ce soir, tu peux la ranger>>
Et la marionnette, sans plus personne pour l'aider, s'arrêtait de danser.
#84 + Partager
Posted 05 Jan 2007 - 08:37

#85 + Partager
Posted 25 Jan 2007 - 12:29
Lanost.
#86 + Partager
Posted 26 Jan 2007 - 17:46
que cela,
ce n'est qu'un placebo,
en attendant à nouveaux,
que nos voix s'unissent
que nos coeurs s'emplissent,
je vais ecrire ce que j'ai au plus profond de moi
des mots ecrit sur ce papier,
un papier grisé,
il n'y a que moi qui t'aime,
il n'y a que toi qui ne sais qui je suis,
ton ombre je le suis devenu,
des mots je te les ecrit,
ton coeur c'est ce dont j'ai envie,
mais ma folie mon seul recours face à notre amour.
#87 + Partager
Posted 07 Feb 2007 - 00:00
leurs paupières brillent,
ils se bercent,
il dansent.
moi, je sais
leur secret
et le printemps qui monte en eux.
Pudeur du coeur qui ferme mes yeux.
#88 + Partager
Posted 07 Feb 2007 - 18:50
franchement bravo pour ce jolie poème, c est une belle histoire, tu as un admirable esprit de création . Modestement, je te félicite.
En lisant ce poème, j étais sur les quais !. Cela pourrait faire un jolie spectacle!!! continus a rentrer tard !!! salut
#89 + Partager
Posted 07 Feb 2007 - 21:37
Moi en tout cas même si il est simple dans sa composition, il reste assez bien structuré et mignon.
Voila ce n'est aps un coup de gueule mais juste de souligner ton manque de maniére de gentleman, sa ce perd je vous le dis moi.

#90 + Partager
Posted 08 Feb 2007 - 00:35
Mais si tu veux lanost, il y a plein de personnes qui ont du écrir des choses la dessus, mais je crains qu'au final que tout cela se ressemble pas mal !!.
La notion de partage de la marionnette dansante de louve cerise est magique et populaire, c'est ce qui ma plu. Je suis l'un de ceux qui aime que les poémes soient rèves et songes, offrant de multiples émotions et réactions incontrolables et dispersés, mais marquantes.
Et de plus...j'avais pas lu celui d'audrey.
#91 + Partager
Posted 08 Feb 2007 - 02:17
Au moindre rire, au moindre geste,
Les grands amours n'ont plus d'adresse
Quand l'un s'en va et l'autre reste.
N'est-il pêché de jeunesse?
N'est-il passé que rien ne laisse?
Les grands amours sont en détresse
Lorsque l'un part et l'autre reste.
Reste chez toi, viellis sans moi,
Ne m'appelle plus, efface-moi,
Déchire mes lettres et reste là,
Demain peut-être tu reviendras.
Gestes d'amour et de tendresse,
Tels deux oiseaux en mal d'ivresse,
Les grands amours n'ont plus d'adresse
Quand l'un s'en va et l'autre reste.
Sont-ils chagrin dès qu'ils vous blessent
Aux lendemains de maladresses?
Les grands amours sont en détresse
Lorsque l'un part et l'autre reste.
De tristes adieux, que d'illusions,
Si c'est un jeu ce sera non,
Rends moi mes lettres et reste là,
Demain peut-être tu comprendras.
Ils n'oublieront pas leurs promesses,
Ils s'écriront aux mêmes adresses,
Les grands amours se reconnaissent
Lorsque l'un part et l'autre reste.
#92 + Partager
Posted 08 Feb 2007 - 12:44
Coeur soufflant, soufflé, d'amour,
c'est à minuit, qu'ils s'installent dans sa chambre.
Danse rapprochant, raprochée, de tendresse,
c'est à minuit qu'ils éclaboussent de grâce sa chambre.
Mouvement passant, passé, de légéreté,
c'est à minuit frémissent aux vents, aux cordes de sa chambre.
Lieu vivant, vivez, d'espace
c'est à minuit que sa chambre devient salle.
Atmosphére liant, lié, d'odeurs
c'est à minuit que s'ouvre le bal.
Beauté égrénant, égrénée, de senteur
c'est à minuit que je danse enfin avec elle.
Ombre effilant, effilée, dasn mes bras
c'est à minuit que je voudrais lui dire je t'aime.
Lanost
pour celle que j'aime.
Analyse parfaite monsieur saclac c'étais pas un reproche mais juste une remarque, c'est pas tres grave car ce n'étais pasmoi que sa génais
#93 + Partager
Posted 08 Feb 2007 - 18:31
J'ai posté ce ptit machin, parceque j'avais envie de le poser avant d'aller dormir, et je n'attendais rien en retour.
Enfin, les mots gentils sont toujours bons à prendre, merci de m'en donner.
J'aime bien cet espace de liberté où nos intentions peuvent être lues, relues, et parfois, rappeler à d'autres humains des parcelles de soi.
Encore à lire..encore... <3 <3
#94 + Partager
Posted 08 Feb 2007 - 18:56
Merci
#95 + Partager
Posted 09 Feb 2007 - 10:01
#96 + Partager
Posted 09 Feb 2007 - 10:31
#97 + Partager
Posted 09 Feb 2007 - 15:51
non mais c est vrai audrey, arrète de foutre la merde !!! lol.



#98 + Partager
Posted 11 Feb 2007 - 01:31
#99 + Partager
Posted 11 Feb 2007 - 03:11

#100 + Partager
Posted 11 Feb 2007 - 16:11