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Rapport ministériel sur la danse traditionnelle!!!
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Posté 02 févr. 2007 - 16:18
Pour faire bref, si le Minsitère de la Culture -et seulement lui peut le faire- voulait instaurer un DE (Diplôme d'état) pour enseigner les danses trad, ce DE deviendrait obligatoire pour toutes les personnes qui voudraient enseigner la danse. Et là, on se calme, ce n'est pas parce que l'on dit cela, que l'on veut un DE trad ou à l'inverse, que l'on est contre les DE ! Mais c'est la loi sur la danse qui est ainsi faite. Le DE est obligatoire pour l'enseignement des danses classiques, modernes et contemporaines. Et le MCC va lancer une "étude d'impact" pour voir ce que ça donnerait de créer un DE pour les danses "non administrée" cad non concernées par la loi sur la danse.
Diplôme : ils peuvent être mis en place par une fédération par exemple. les fédé de folklore en ont crée. Ca se fait en lien avec les diplômes de jeunesse et sports. Ou de façon autonome comme le dipl^me Musiques actuelles de la FNEIJMA (Fédération des écoles de jazz et muziszac).
Nous avons opté à la FAMDT pour proposer une formation de formateurs. et dans le champs de la formation professionnelle continue, c'est à dire pouvant être prise en charge à travers les cotisations
de chaque salarié par l'organisme collecteur (des charges consacrées au financements de la formation des salariés).
Donc pas besoin de polémiques sur ces questions.
Vous avez le détail de ces réflexions dans le compte rendu de la commission Danse de la FAMDT de décembre 2005 car nous y avions consacré un peu de temps pour faire quelque chose de clair. Et c'est en ligne sur http://intownlinux01.cc-parthenay.fr/famdt/danse-actualite.php
#82 + Partager
Posté 02 févr. 2007 - 17:24
Dois-je pour autant passer du temps à surfer sur internet pour essayer de trouver des documents synthétiques et clairs qui me permettraient d'y comprendre quelque chose ou dois je comprendre que comme je suis ignare et non concernée par le projet, cet échange ne m'est pas destiné.
Si quelqu'un pouvait nous expliquer brièvement les tenants et les aboutissants de ces formations, il me semble que le débat en serait sinon pacifié, du moins éclairci. et je l'en remercie par avance...
Et j'attends toujours une définition de proprioception
Quant au pdf du projet de la FAMDT je n'ai pas malheureusement réussi à l'ouvrir. Apparemment le lien n'est pas correct
#83 + Partager
Posté 02 févr. 2007 - 22:59
Devenir formateur, cela veux dire maîtriser, devenir la référence.
J'ai fait beaucoup de formations professionnelles, (en micro-informatique) en entreprise ou ou en stages longs "ANPE" et je disais toujours : je ne saurais pas obligatoirement ce que vous estimez que je dois savoir. Ma seule puissance par rapport à vous est que j'apprends très vite et j'ai autour de moi (ce qui était vrai à l'époque) une équipe de formateurs qui sauront me renseigner sur les sujets où je me sens en difficulté....
J'ajoute ... Quoi de plus surprenant de ma part ... Qu'à l'époque où j'ai été formatrice professionnelle, il n'existait pas de diplome pour cela ....
Ce serait triste d'être obligé de faire un diplôme d'état pour enseigner les danses traditionnelles ....
Les diplomes simples sont une solution puisqu'ils répondent à des besoins déterminés
(chorégraphies pour les cercles celtiques, par exemple ?)
Je dois reconnaître, POL tu vas rigoler, que je me sens plutôt d'accord avec la fédération, favoriser la formation de formateurs, c'est une manière de ne pas trop figer des filières...
Sinon, dans dix ou vngt ans on se fera engueuler parce qu'on ne danse pas la bourrée de la manière dont c'est enseigné chez les "enseignants d'enseignants" ....
Si on pouvait rester près de ce qui a fait l'explosion du "folk" à une époque : créativité, invention, spontanéïté, joie de faire soi même et de découvrir...
#84 + Partager
Posté 21 févr. 2007 - 17:37
J’ai été poussé sur cette discussion par Elise la rouquine (J’adore le pseudo stylé pirate miss !), elle-même poussé par Elodie alias Lureley (bonjour a ton homme !).
Mais bon, trêve de plaisanterie et de message perso et allons directement à l’abordage.
Qui suis-je ? Danseur, musicien, formateur depuis son niveau 2 (quel nom de biiiip) du petit groupe de danse trad. de Romans sur Isère. Mais aussi depuis peu je suis en charge des tournées, des logements et des transports des groupes invités à notre festival. J’entame aussi depuis le début de l’année une sorte de stage rémunéré par notre ministère (alias J&S pour les intimes) ; je me retrouve donc représentant de L’Union National des Groupes de Traditions Populaire au sein de la commission des niveaux (et re le nom de biiiip) chargé de collaborer à la mise en place du level 3 et accessoirement chargé de la communication de L’union aussi mais chut !
Enfin je suis aussi faiseur de café et animateur de débat (à table) lors des réunions du Cioff où j’ai rencontré la joyeuse équipe de pirate dont Elise et Elodie font partie.
Bon passons au vif du sujet. J’arrive un peu tard sur cette discussion donc j’ai essayé de tout lire mais j’avoue avoir un poil survolé... j’espère que je ne vais pas répéter trop de chose mais je vais surtout donner mon avis personnel.
J’ai donc identifié plusieurs questions majeures. En effet tout est lié mais chaque sujet mérite une réflexion propre.
La discussion à l’origine (il est vrai qu’elle a dévié mais je le comprends aisément) parle du rapport sur l’Analyse Fonctionnel du Corps dans le Mouvement Dansé. J’ai moi-même eu la chance d’être invité lors de la conférence qui c’est tenu au CND de Paris ; invitation obtenue en vue de notre travail avec le ministère de la culture et aussi du fait d’être le plus jeune diplômé du niveau 2. J’ai beaucoup apprécié l’explication de cet outil sémantique et pour être honnête il m’est vraiment utile pour discuter avec le chorégraphe extérieur que nous faisons intervenir en vue du travail avec ce ministère.
Bien sur leur dossier n’est pas parfait et ce surtout dans la partie explicative classée selon les différents types de danse mais est-il utile de rappeler que ce n’est qu’un exemple d’une utilisation possible de l’AFCMD.
Malheureusement le dossier à été réalisé avec les gens sous la tutelle du ministère et donc très peu de groupe dit « folklorique » où je pense que ce genre d’initiative aurait été bien mieux perçu.
S’en est suivi une discussion houleuse sur la mise en place de diplôme au sein des profs de folk mais j’avoue m’être absenté car nous avons déjà fait 100 fois ce genre de débats au sein des groupes avant la mise en place des diplômes de par chez nous.
Ceci me permet donc d’enchaîner sur nos relations avec le ministère de la culture. Nous avons été contactés lors de l’an dernier par ce ministère afin de monter un spectacle d’un ordre un peu nouveau pour nous. En effet nous sommes en train de monter une pièce chorégraphié à base traditionnelle ! J’en entends certains déjà crier au loup et bien que cela soit claire je ne vais pas entrer dans un débat stérile sur la trahison ou non des danses et blablabla... Bref nous avons proposé au groupe de Bleuniadur de faire partie de ce que j’appelle un casting et nous avons donc touché quelques petites subventions afin de mettre au point ce spectacle. Nous allons personnellement réaliser e nouveau costumes par exemple.
Pourquoi nous ? Selon le ministère travailler avec un chorégraphe professionnel nous a mis en tête de liste ainsi que le fait d‘avoir trois personne avec le niveau 2. Le récent label mis en place par le Cioff aurait aussi joué un certain rôle.
Mais pourquoi tout court ? Et bien je vais être franc, je n’ai pas (encore) de réponse ! Bien sur il semble évident que le ministère n’investit pas de l’argent dans un spectacle privé et c’est pour cela que je m’amuse à l’appeler casting. Néanmoins nous avons tous quelques idées mais sans preuve je préfère m’abstenir de tous commentaires.
Viens ensuite le fameux débat de table des mes camarades pirates au sujet des ballets nationaux. Et bien après quelques rencontres et quelques recherches je peux dire que c’est un filon déjà bien exploité :
« Ballet national de chants et de danses populaires » crée en 1960 par Jacques Douai.
« Compagnie de danse populaire française » créée en 1965 par Michelle et Michel Blaise.
« La missa gallica carola » toujours de Michel Blaise qui s’est produit devant l’église Notre Dame de Paris en 2000.
Ce ne sont que des exemples de ballets nationaux parmi d’autres que j’ai découverts grâce à Fabrice David et Alain Salou du groupe Bleuniadur.
Connaissez-vous pour autant beaucoup de ces ballets ? Je ne pense pas. Peut-être un peu trop élitiste ? Je n’ai pas eu moi-même la chance de rencontrer ces personnes pour avoir leurs impressions, je ne pourrais donc le dire en étant certains de mes propos.
Mais pouvons-nous pour autant crée un ballet national français « populaire » ? Je dirais oui mais qu’il faudra y travailler à temps plein pour voir ce projet voir le jour. Néanmoins je pense personnellement qu’il y a d’autre initiative possible... tel la semi-professionnalisation de groupe de terroir... mais encore une fois comment et qui ? Tout cela demande une réelle réflexion.
Vous avez aussi parlé de la mise en scène d’un spectacle traditionnel. Soyons claire je pense tout est envisageable (dans les limites du raisonnable). Danser dos au publique sans le faire participer ne me gène pas plus que la chorégraphie pure et dure à base de danse traditionnelle (tant qu’elle ne tombe pas dans le 100% contemporain non plus).
Nous pouvons distinguer trois catégories : authentique, stylisée et chorégraphié.
L’authentique n’est simplement que la reconstitution de danses d’une époque et d’un terroir donné. Et donc le public ne doit pas être pris en compte ou très peu.
Le stylisé par contre doit connaître et utiliser les codes en vigueur à toutes activités scéniques et donc jouera beaucoup plus avec le publique et les enchaînements afin de réaliser des suites de danses. C’est le chemin que nous exploitons le plus régulièrement comme beaucoup de groupe français.
Le chorégraphié est par contre généralement conçu par un chorégraphe (wow ça vous la coupe ça !) et est une mise en scène de pièces scénarisé sur des thèmes liés aux traditions du terroir donné. Nous explorons ce chemin en ce moment sans oublier qui nous sommes et d’où nous venons (c’est pas une réplique du dernier samouraï « de la scientologie » ça ?).
Donc soyons claire le débat n’est plus depuis longtemps de savoir qui des « authentiques » ou des autres à raison. A partir du moment ou vous avez identifié le style du groupe il suffit de prendre en compte ces informations pour juger la qualité de la prestation.
Une petite info : J’ai rencontré dans la capitale un professeur classique de l’opéra de paris qui se bat pour qu’enfin la danse traditionnelle soit reconnue au niveau du classique, du jazz et du contemporain et ce n’est pas la seule à militer en notre faveur...
Affaire que je suis de prés et pour laquelle je me bats évidemment.
Petite babycace à ma capitaine du bateau pirate Cioff... tu vois que ces diplômes de formateurs de danses sa sert finalement... en tout cas moi sa m’a bien aidé !!! Et pan dans les dents...
En définitive, je ne vous ai donné ici que mes impressions premières sur ces vastes sujets que vous avez abordés. J’ai sûrement raté d’autres choses intéressantes dans les 6 pages... donc n’hésitez pas à me contacter sur msn ou sur le forum (mais j’oublie souvent de visiter les forums je l’avoue)... je répondrai des que je le pourrais.
Ceci n’est que notre exemple et je ne dis en aucun cas que nous avons raison. Nous avons la mauvaise habitude de foncer dans tout ce qu’il y a de neuf et que nous jugeons intéressant. Tout c’est bien passé jusque là et nous croisons les doigts pour que cela continu.
Pour suivre toutes ces évolutions de très prés je peux dire que nous risquons de vivre quelques beaux changements dans les années qui viennent mais sans réellement savoir de quoi il s’agit encore. J’ai essayé de faire court mais il y a encore beaucoup à dire mais je vais arrêter là car je suis devenu bien plus bavard qu’Elise... OH MY GOD !!!
Peut-être est-ce à nous de créer le futur pour nos associations...
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Posté 21 févr. 2007 - 18:01
Bon maintenant je vais lire ton message!
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Posté 21 févr. 2007 - 19:40
Oua ! Capitaine ! J'ai pris du galon moussaillon !

Bon pour réagir à ton message : C'est pas moi qui a dit que les diplôme ça servait à rien ... a si je l'ai dit .. euh je sais plus !
En ce qui concerne ces ballets nationaux, ce serait bien qu'ils se montrent un peu plus s'ils existent toujours.
Tu nous tiens au courant de cette pièce chorégraphiée

#87 + Partager
Posté 03 déc. 2009 - 12:09
Les groupes traditionnels sont des archives vivantes ?
Des archives de quoi au juste ? Je me pose la question, difficile, je le sais.
Le populaire serait moins artistique ? Je ne sais pas, expliquez moi si possible, c'est un débat passionnant à instituer.
Cordialement,
#88 + Partager
Posté 21 janv. 2014 - 16:58
Après avoir suivi des formations avec une petite place accordée à la connaissance du corps et de son mouvement, j'ai relu ce rapport et j'y trouve des clés vraiment intéressantes, notamment au niveau de l'analyse de l'entre deux appuis et de la question de mouvement controlatéral.
En ce moment, je me concentre énormément sur mon sacrum et regrette que personne m'en ait parlé (ou ait pu m'en parler) lors des stages et formations danse trad'.
Bref, c'est que mon expérience et je vois des excellents danseurs qui n'en ont manifestement eu besoin, mais je vois maintenant mal comment devenir "bon danseur" (au sens d'utiliser son corps de façon intègre, efficace et authentique à lui-même, afin de permettre une meilleure expression sur la musique et avec les autres) sans parler de ces considérations...
#89 + Partager
Posté 21 janv. 2014 - 18:24
P.Corbefin en parle du sacrum : il faut selon lui le rentrer alors que dans la marche normale, il a tendance à rebiquer.
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Posté 21 janv. 2014 - 23:59
Modifié par Tirno, 21 janv. 2014 - 23:59.
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Posté 22 janv. 2014 - 10:49
Je suppose que lorsque tu bascules le bassin vers l'avant par le bas, le sacrum suit... Faites le crabe en somme.
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Posté 22 janv. 2014 - 13:09
Justement, le bassin et le sacrum ne doivent pas obligatoirement bouger ensemble. Et sur les prises d'élan vers le bas qui permettent la surrection, le sacrum devrait faire une nutation, c'est à dire faire la baleine qui lève ça queue, plutot que le chien battu qui retrousse sa queue entre les jambes.
http://carolguidry.c..._the_Spine.html
#93 + Partager
Posté 23 janv. 2014 - 19:43
Bien sûr, il a fallu ggler une petite recherche sur sacrum, articulation et rôle...
Une petite visite en 3D :
Le bassin : principe
Articulation sacro-iliaque
Mouvement de nutation du sacrum
Je ne sais pas trop que conclure : le sacrum me semble être la charnière amortisseuse (avec le reste du bassin) entre la colonne et les jambes. Il pivote en fonction des mouvements relatifs de la colonne, des différentes pièces du bassin et des fémurs. Il m'a l'air de surtout servir de point d'accroche à plusieurs ligaments qui permettent de contre-balancer l'érection de la colonne de l'autre côté de l'articulation sacro-iliaque (en plus de servir de terminal nerveux pour les membres inférieurs). Un kiné pourrait-il confirmer qu'il n'y a pas de mouvement volontaire, juste une mise en place qui se fait naturellement en agissant à distance sur les autres articulations ?
Donc, P. Corbefin utilise cette image de la bassine qu'il convient d'horizontaliser (ne pas la faire déborder !) afin de mieux ressentir les suspensions du rondeau et du branle.
Je crains que l'image de la baleine risque de provoquer une cambrure, non ? J'essaie en ce moment de conserver le bassin horizontal mais en ouvrant "quelque chose", une petite queue vestigiale, vers le haut, tout en essayant des mouvements de rebond... J'ai l'impression, que le fait de libérer l'articulation de la hanche, de l'ouvrir et d'ouvrir les genoux, ne pas serrer les fesses, ça suffit à obtenir la sensation recherchée. Si le reste est en place, le sacrum va naturellement assumer sa fonction de charnière et transmettre l'énergie, non ?
Je verrais ça comme une adaptation d'impédance mécanique entre le système sol+ jambes, et le système bras+haut du corps.
Mais hôte-moi d'un doute : tu ne vas pas commencer à nous dire que la danse trad participe à l'éveil du périnée, et tout ça ? Ou nous pêter une petite méthode Surrender MRP ?
Je la cite parce qu'elle semble militer pour une libération du sacrum (et des 22 os du crâne et de la dure-mère) :
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Posté 23 janv. 2014 - 20:29
Et sinon, où en est le ou les diplômes de danses traditionnel? ça a avancé?
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Posté 24 janv. 2014 - 09:31
Faut pas avoir peur de la cambrure du bas du dos (pour autant que la bassine est pas trop deplacée vers l'avant pour essayer de l'horizontaliser). Chez beaucoup de gens, moi compris, le sacrum refuse initialement de se desolidariser du bassin - je suis content et jaloux que chez toi ca a pas l'air d'être un probleme.
#96 + Partager
Posté 24 janv. 2014 - 20:27
Qu'est-ce tu en sais pour ton sacrum ? Si tu ne danses pas avec un balai, si tu es détendu du "bas", si tu as l'impression qu'un rebond sur une jambe se transmet à l'autre jambe laissée libre, en l'air et dégagée de la position verticale, n'es-tu pas sur la voie ?
Reprenons sur le contrôle ou le débloquage volontaire et direct du sacrum : je sais serrer les fesses et le reste (même le périnée, presque), mais remuer du sacrum sans bouger le bassin ni les fémur ni le haut de la colonne... j'attends qu'on me montre !
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Posté 25 janv. 2014 - 12:16
Ah sacrum Rodrigue,
je partage ton point de vue, difficile de pisser dans un bassin sans bouger, après s'être rempli le sac de rhum !....