250 replies to this topic

[Cerise]

ben la semaine prochaine...

Il va y avoir des accidents samedi soir

[T'itbeauton]

Vive la bourrée NTE alors (NTE=Nez Très Ensanglantés)

[Cerise]

(tout s"explique)

[terpsichore]

ben la semaine prochaine...

la semaine prochaine, je ne peux pas venir

Message ajouté après : 2 minutes:

sauf si tu fais un détour par mulhouse pour venir me chercher ............ ?

bon amusez-vous bien .... j'men remettrais ! lol

[T'itbeauton]

On s'écarte du fil là ...

Pour en revenir à la bourré "ac" les yeux, j'en ai dansé une super agréable, les jambes voltigeait, on se croisait se faisait face mais , (presque) toujours relié par le regard svt je n'arrive pas a le supporter mais la c'était différent, vraiment très agréable.

[bilou la musette]

Trouvé dans "Promenade autour d'un village" de georges sand.

"La bourrée n’est elle-même que dans les
jambes molles et les allures traînantes de ce qui nous
reste de vrais paysans, les jeunes bouviers et les minces
pastoures de nos plaines.
Ces naïfs personnages s’y amusent tranquillement
en apparence ; mais l’acharnement qu’ils y portent
prouve qu’ils y vont avec passion. Leur danse est
souple, bien rythmée et très gracieuse dans sa
simplicité. Les filles sont droites, sérieuses, avec les
yeux invariablement fixés à terre.

[Maïtiù]

Mais Georges Sand c'est vachement vieux... (ah bon, ce n'est pas le post sur la mode???)

[T'itbeauton]

Nous l'avons faite !
Bourrée sans les yeux avec Tirno, perturbant mais sympathique

[Maïtiù]

2 fois même!
conclusion : le regard est très important...
Mais je pense que c'est quand même à refaire. La complicité est là quand même, et après 2 ou 3 tours de rêglage ça marche pluôt bien. (pas de nez cassé!) Mais ça doit être nettement plus facile pour un couple bien rodé qui connaissent par coeur ses distances.
On ne peut pas se passer du bout des doigts, mais c'est très sympa de se froller.
finalement ça a été instructif. Les main remplacant les yeux s'éffleurent et s'invitent, et nous guident dans nos distances; j'en concluent que c'est le rôle des yeux lorsque ils sont ouverts.
Et selon les actions, c'est surement plus facile à interpréter du bout des doigts que du bout des yeux...
Un grand merci à Coralie et Marie Anne pour cette expérience!

[Sizvix]

la bourré sans regarder sa (son) partenaire, c'est moin simpa,
moi, j'apprécie beaucoup cette danse quand on joue à se regarder
ya même des fois, on peut pas faire autrement (certaines cavalières sont telment jolie à voir danser...)

[terpsichore]

Il faut bien un contact, même symbolique, dans une danse !!!! des choses insoupçonnées passent par le regard

[raph]

quand on regarde les papys danser la bourrée, c'est impressionnant la façon qu'ils ont de gérer l'espace, ils savent parfaitement où est l'autre, et tout ça sans jamais ce regarder. En Artense, en exagérant un peu, une partie des déplacements se fait en "marche arrière", comment regarder l'autre dans les yeux alors?

En tout cas, c'est beau les collectages de bourrées! On est souvent tres loin de ce qu'on danse en bal...

[emily]

Ben, par exemple, moi, par exemple, personnellement, j'apprécie de plus en plus de danser les bourrées sans forcément regarder sans relâche mon ou ma partenaire mais en essayant par contre d'être très attentive à l'autre, comme y font les papys à Raph (oui, bon, voilà). Et puis, c'est vrai aussi que je trouve que ça peut être un peu artificiel de "plonger son regard" dans celui d'un ou d'une parfaite inconnue, ça sonne un peu faux, si y faut...Bref... Voyez c'que j'veux dire ou bien ?

[Rodrigue]

Tout à fait complètement.

Il y a juste une différence entre ne pas fixer du regard, et délibérément éviter le regard de l'autre, refuser même une oeillade.

Chapeau quand même à ceux qui arrivent à danser les yeux dans les yeux en focalisant. Chez moi, cette concentration sur un regard diminue beaucoup le sens de l'orientation, me prive de certaines figures, m'empêche de jouer avec l'espace. Les collisions avec le partenaire sont certes alors évitées, mais pas forcément celles avec l'entourage.

La description de George Sand, par contre, n'est plus un modèle pour certains (ou tous les ?) formateurs en danses dans le Berry, et on m'y reproche régulièrement de regarder "mes pieds" (en fait, le sol à 4 ou 6 mètres), alors que j'utilise la vision périphérique. Je pourrais conserver ce mode de vision tout en redressant la tête, et sembler alors regarder les autres, mais ça me semble moins naturel.

Et même s'il ne s'agissait pas de faciliter le mouvement...
Selon moi, le regard doit participer à la danse comme le reste du corps. Ok pour un slow les yeux dans les yeux: pas de mouvement, très peu de guidage, tout dans le regard. En danse ouverte, le regard s'éloigne, se perd, recherche, esquive, trouve, pirouette, comme le corps. Tout à coup, tu accroches le partenaire au moment où lui aussi te cherches, ça peut être spontané, et c'est bon comme un sourire, ou délibéré, comme pour ponctuer la danse. Le regard ne fait que matérialiser occasionnellement le lien pluri-sensoriel qui t'unit à ton ou tes partenaire(s). Par contre, danser les yeux fermés (même avec des contacts), c'est à dire y compris sans la vision périphérique, c'est un peu comme jouer d'un instrument les oreilles bouchées! (à moins de te focaliser sur les doigts d'un autre sonneur, tu restes seul et tu perds ton énergie à deviner l'autre!)


En résumé, dansons comme nous le sentons. Surtout sans regard forcé ou fuyant. Sachons seulement reconnaître le besoin de l'autre et adaptons nous. Mais pour une bourrée de l'Artense, je regarde pas (j'ai une limitation au niveau du cou).

[emily]

Il y a juste une différence entre ne pas fixer du regard, et délibérément éviter le regard de l'autre, refuser même une oeillade.

ça existe ça ? Pour de vrai ? Nan...
C'est rigolo, je trouve que ne pas perdre le contact oculaire (ouarf) aide plutôt à pas se gourrer dans les bourrées (euh, 2tps) "chorégraphiées" (ouh, je prends des risques), les quelques bourrées 3tps à 4 que je connais aussi d'ailleurs. Reste que bon, comme d'habitude, un peu de tout c'est mieux que trop ou rien, vrai ? Et pis, les (la ?) bourrées de l'Artense, je connais pas; je suis suisse moi, alors...

[nounoune]

quand on regarde les papys danser la bourrée, c'est impressionnant la façon qu'ils ont de gérer l'espace, ils savent parfaitement où est l'autre, et tout ça sans jamais ce regarder. En Artense, en exagérant un peu, une partie des déplacements se fait en "marche arrière", comment regarder l'autre dans les yeux alors?

En tout cas, c'est beau les collectages de bourrées! On est souvent tres loin de ce qu'on danse en bal...

oui c'est beau
Les gens devraient en regarder plus souvent ça leurs ferait du bien
ok je sors

[Clémeuh]

"En Auvergne on regarde par terre parce que les Dieux sont au sol"
Eric Champion

[Marinou]

serieux?
il a les chevilles qui enflent mon Papou

[Loar]

j'ai rencontré une dame qui après avoir regardé mon cavalier et moi (qu ne nous connaissions pas) danser la bourrée, a dit que se regarder les yeux dans les yeux, ça créait un lien entre les deux personnes, et qu'on se sentait beaucoup plus proches après...

Mais est-ce qu'il ne faut pas que ça soit l'inverse ? (qu'on se connaisse d'abord pour vraiment bien se regarder dans les yeux, et qu'il y ait donc déjà un lien)

[Madras]

C'est sûr, ça doit aider mais c'est pour toutes les danses pareil finalement, quand tu connais la personne, c'est toujours plus simple...
Je crois que c'est vraiment une question de feeling entre deux personnes. Il peut arriver que tu commences une bourrée avec quelqu'un que tu n'as jamais vu et que le courant passe parfaitement. Cela m'est déjà arrivé et là, je n'ai quasiment plus lâcher mon partenaire des yeux de toute la danse. A l'inverse, parfois, tu essayes, et ça ne passe pas. Dans ce cas, croiser le regard de l'autre devient presque gênant.