Il n’empêche que la folklorisation devrait être regardée comme un incident regrettable dans l'histoire des traditions populaires.
C'est vraiment traitre le concept de folkloriser, parce que ça a plusieurs sens. Au sens académique, c'est ce qui se passe quand une danse acquiert une expression populaire locale (par exemple la figure de l'été du quadrille français qui a folklorisé pour donner les versions d'avant-deux qu'on a dans l'ouest de la France ou les différentes versions de mazurka).
il faudrait tourner la page du "folklore" qui n'a plus vraiment de raison d'être.
On va dire ça à Ekks-O il va être content
À titre personnel, le côté conservatoire de costume et côté figé des danses associé aux groupes folkloriques, y'a pas grand intérêt à le faire vivre (une fois qu'un costume a été sauvé/reconstitué, bah voilà, c'est fait. Ce sans contester le plaisir que certains ont à porter le costume).
En revanche, il faut pas nier (surtout pour les groupes qui ont une approche moderne) l'apport artistique des groupes folkloriques. On est carrément sur un mode de spectacle (donc différent d'une pratique de la danse en tant que danseur de bal), mais cette discipline nouvelle, à défaut d'être représentative ou de s'inscrire dans la continuité, a quelque chose à dire.