Quelqu'un serait en mesure de me dire quels sont les légumes de saison? je suis fainéant et j'ai pas envie de chercher, et en plus ça relance ce sujet
le concombre de mer c'est toute l'annee !!!
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Posté 12 avril 2015 - 12:48
Quelqu'un serait en mesure de me dire quels sont les légumes de saison? je suis fainéant et j'ai pas envie de chercher, et en plus ça relance ce sujet
le concombre de mer c'est toute l'annee !!!
Posté 10 avril 2016 - 10:48
Je vais essayer de rapatrier ici un échange jardinier extrait du jeu des 3h. qui résiste un peu au copier/ coller , il faudra surement que je m'y reprenne en plusieurs fois :
Garrigauda:
Tu es souvent au jradin, tu as un grand jardin ?
remarque, ça prend du temps, le mien est tout petit mais quand je m'y tiens, ça prend du temps.
Josette:
Le mien est petit par rapport aux voisins mais bien grand par rapport à ma force physique. Je travaille très lentement . En plus j'ai une façon très personnelle de cultiver , avec bien trop de paramètres, ce qui ne me simplifie pas du tout la vie. Mais je persiste dans cette option et ne mange pratiquement que le produit de mon jardin. Le blé et le sucre mis à part !!!
Pendant que je m'active dans un coin la végétation se déchaine dans un autre, je n'arrive jamais à être à jour !
Garrigauda
C'est super d'être autonome, bravo ! J'adore le jardinage, mais d'année en année, il se réduit au minimum, des plantes increvables pour rendre ma cour agréable, faute de temps... Pourtant j'avais un joli potager là même mon grand-père faisait le sien. Oui, c'est du travail, effectivement. Mais il faut apprendre à ne pas être en lutte tout le temps, à jardiner le plus possible dans la logique du terrain et du climat et de ce qui pousse seul, ça limite un peu.
Josette
Ce qui pousse seul chez moi c'est très vite des ronces ou des arbustes à épines!
Mais d'accord avec toi pour faire Avec et non Contre la force de la végétation.
Je mange beaucoup de trucs qui se débrouillent tout seuls, invisibles à beaucoup, hors des jolis rangs et je laisse l'herbe tranquille. Mais il a trop plu cette année, il faut que je la coupe avant de bêcher!
Et j'ai une règle: pas d'effort violent les jours de danse. C'est un peu pour ça que je suis toujours en rattrapage!
Paolina
Josette, c'est quels sont les "trucs qui se débrouillent tout seuls, invisibles à beaucoup" ? J'en cherche aussi mais pour l'instant beaucoup chez moi ne sont pas vraiment autonomes.
josette
D'abord en fin de cycle il y a toujours un pied ou deux de chaque culture qui monte en graine sur place et qui se sème tout seul: les bettes-cardes, la mâche,les salades, les radis, les navets les choux, les choux raves et comme dans la bourrée -jeu " la chèvre "la chicorée sauvage ! Quand ça repousse c'est toujours plus beau que mes vrais semis..ça reste là où c'est ( je bêche et réorganise les nouveautés autour) . J'ai une terre qui s'y prête tout à fait. Et des fois je les repique ... A la mauvaise saison je les retrouve dans l'herbe, ça ne me gêne pas.
J'ai aussi planté une fois des topinambours, sans arrachage systématique de fin de saison non plus . Il y en a toujours une poignée à arracher pour quand il n'y a rien d'autre.
Après il y a les sauvageonnes comme les épinards sauvages (un peu fades c'est vrai) , les fleurs de choux( en fait les choux en boutons c'est la saison, en vinaigrette, hum!) les pissenlits , le pourpier etc...
C'est vrai que j'agis pour les pommes de terre, les haricots, petits pois , carottes et poireaux comme tout le monde . Après j'ai des asperges qui en début de saison me donnent du travail pour les dégager .. (et des artichauts pour la fleur surtout, mais j'en perds souvent l'hiver; j'en repique sans me désespérer chaque printemps. ).
Et puis j'ai remarqué que là où je mets mes courges il y a moins d'herbe (ou pas la même) l'année d'après...Pareil je laisse pousser les coquelicots, ça occupe le terrain sans chiendent et ça s'enlève tout facilement quand j'ai besoin d'un espace supplémentaire (et vive le sirop.de coquelicot )
c'est une façon de vivre, c'est pas des plantes magiques! ! .
Yoyo bon's
Tu donnes des cours particuliers ?
Lol !
Ceci est-il une réponse suffisante ?
Modifié par josette, 10 avril 2016 - 11:00.
Posté 10 avril 2016 - 14:52
Bravo Josette, sitôt dit, sitôt fait !
J'ai lu les 11 premières pages (changement de programme Josette) puis j'ai eu la flemme, il fait trop beau, je retourne à mon bricolage.
Mais en vrac, vite :
je ne traite rien, jamais, d'aucune façon, ça pousse ou ça nourrit les p'tites bêtes. Quand je m'y tiens, ça pousse plutôt. Mais je m'y tiens de moins en moins, faute de temps. J'aime mieux cueillir les herbes sauvages, en plus ça me balade.
Une seule chose : des petits talus de cendre pour défendre les salades des escargots qui ne laisseraient aucune chance.
Les mauvaises herbes, c'est quoi ces histoires de chalumeau et autres engins ???
Je les laisse monter (ça permet aussi de les trier, il y en a de jolies et/ou de goûteuses et d'attirer les insectes et aussi d'éviter la terre nue) et après la pluie, arrachage manuel qui va nourrir le compost.
Et si vous avez un grand jardin, paillez les cultures et/ou mettez des gros sacs de jute sur les allées.
Pour le dentifrice bio, sujet qui revient souvent dans ce post (le lien avec le jardinage ? ), un peu d'argile (blanche de préférence) et si vous êtes délicats quelques gouttes d'eau de citron ou de menthe pour donner un goût agréable. Beaucoup de variantes possible. Et ça ne coûte rien, contrairement aux dentifrices bio du commerce.
Posté 10 juin 2018 - 21:35
Ravie que quelqu'un ait ouvert ce sujet au moment où je regardais...
Et la musique pour la croissance des plantes, vous avez des expériences personnelles?
faut laisser passer le temps et la réponse arrive, tout à fait locale!
j'espère que ce lien va marcher !
https://www.leberry....par-la-musique_
je crains que non!
Quand une méthode ne marche pas j'en prends une autre.
Viticulture - L'art de soigner les vignes par la musiqueOn dit que la musique adoucit les mœurs. Apparemment, elle pourrait aussi adoucir la vigne. C’est pour cela que Cyril de Benoist, du domaine du Nozay à Sainte-Gemme-en-Sancerrois, en diffuse sur ses parcelles depuis quelques semaines.
« On a commencé à mettre de la musique dans les vignes juste après Pâques, explique celui qui a fait passer son domaine en bio, il y a une dizaine d’années, et en biodynamie l’année dernière. On en mettra à la cave au moment de la vinification. »
Cette méthode, appelée génodique, a été créée par le Dr Joël Sternheimer. « Il s’est rendu compte que dans toutes les plantes, comme dans la vigne, il y a des protéines qui sont réceptives aux ultrasons et donc à la musique », poursuit Cyril de Benoist.
Les vins du Berry à l'honneur au concours mondial du sauvignon
Trois séquences de 8 minutes par jourMais il ne suffit pas de mettre un poste de radio au milieu de ses terres, pour en tirer des bénéfices, la diffusion est très contrôlée, il ne faut pas que ce soit trop long ou trop fort. « La vigne est comme les êtres humains, poursuit le propriétaire du domaine. Si vous écoutez de la bonne musique, vous vous sentez bien ; au contraire, si les basses sont trop fortes, vous pouvez vous sentir mal, avoir la nausée. Pour les vignes, c’est pareil ! » Trois fois par jour, deux stations dotées d’un panneau solaire diffusent à 360 degrés, via quatre enceintes marines, de la musique (protéodie) dans les vignes du domaine. Quatre séquences de deux minutes à 6 heures, 13 heures et 20 heures. Ce ne sont pas des airs ou chansons connues mais des notes aléatoires, jouées de façon harmonieuse et qui rappellent un peu la musique classique.
« Je n’ai pas encore assez de recul pour voir les effets, précise Cyril de Benoist. Mais j’ai déjà vu que certains pieds qui étaient condamnés ont recommencé à pousser et la vigne est magnifique ! »
Grâce à ce nouveau procédé, le vigneron espère limiter l’arrachage des pieds morts dû aux maladies du bois comme l’esca ou l’eutypiose et maîtriser le mildiou lors de grosses pressions ainsi que le stress hydrique quand arrivent les grosses chaleurs.
Des vertus possibles sur la vinificationAprès les vendanges, Cyril de Benoist envisage d’installer cette musique dans sa cave, pour aider à la vinification. « On va stimuler la fermentation alcoolique. Il y a aussi des protéines dans les levures donc la musique peut aussi avoir des effets. On peut gagner en sucre, en acidité. »
L’installation a coûté 1.600 euros par boîtier auxquels s’ajoutent 800 euros de maintenance annuelle. Le domaine du Nozay ayant la spécificité de posséder des parcelles regroupées à Sainte-Gemme-en-Sancerrois, une enceinte positionnée en bas d’un vallon permet de toucher 9 hectares de vignes (l’autre 3,5 hectares). « Si cela fonctionne et que mes voisins vignerons sont intéressés, cela pourrait être bien de partager le projet avec eux. » Et pas seulement avec les voisins vignerons puisque la protéodie pourrait aussi avoir des incidences sur l’élevage, les potagers ou la conservation des fruits.
En attendant, Cyril de Benoist poursuit ses actions en faveur de l’environnement en restant à l’écoute de la nature, qui le lui rend bien.
Chloé Gherardi
chloe.gherardi@centrefrance.com
Vous voulez essayer ?
Modifié par josette, 10 juin 2018 - 21:31.
Posté 11 août 2019 - 22:58
confirmation du rôle positif de la musique pour la culture :
https://wikiagri.fr/...-vignes-!/20279
(bon, c'est encore loin de la bourrée, mais va savoir...)
Posté 12 août 2019 - 15:47
En fait d'après des recherches scientifiques récentes, certaines fréquences sonores seraient bénéfiques aux cellules vivantes.
A l'opposé, j'ai appris récemment que les chamanes de l'asie centrale, et ailleurs, utiliseraient certains sons de voix pour guérir. Cela peut faire sourire pour les cartésiens que nous sommes et pourtant ces traditions ancestrales empiriques rejoindraient quand même la science.
Avec un moteur de recherche, on trouve plein d'articles dans ces domaines.