Jean-Michel....Jean-Mimi...vous nous manquez.
Nous vous connaissions prolifique, voulant conquérir le monde entier. L'homme que rien n'arrête. La machine était lancée, la pression à son comble.
Le plein de l'encrier était fait, la plume affutée, l'inspiration au rendez-vous. Votre verve était désormais légendaire.
Mais quand l'on atteint rapidement un tel niveau de reconnaissance, le plus difficile n'est-il pas de tenir le cap?
Et puis ce jour est arrivé... l'imposteur frappa à la porte. Ce sournois monsieur qui n'a de blanc que le nom, n'a certes pas votre talent. Mais il se trouve qu'il à compris le fonctionnement du monde actuel en favorisant la qualité à la quantité.
Les folkeux s'y trompent en croyant lire un journal qui s'affiche de "gauche". Mais n'est-ce pas l'essence même du folkeux? De s'y tromper...
Jean-Michmich, je vous en conjure...sortez de votre retraite, je m'occupe de tout; vous n'avez qu'a reprendre la plume. Je vous ferais des crêpes au sucre et du pain perdu. Il nous faut retrouver votre verve d'antan. Je serais votre madeleine mon cher Proust.
Si vous lisez ces quelques lignes, c'est que tout n'est pas encore perdu. Reprenez foi en vous!
Je vous embrasse affectueusement.
Votre dévoué compagnon de route,
Jérémimie