J'ai beaucoup d'avis très tranchés sur comment danser à deux. Voilà un "petit" résumé.
http://gregdyke.gith...-connexion.html
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Posté 05 sept. 2016 - 08:42
J'ai beaucoup d'avis très tranchés sur comment danser à deux. Voilà un "petit" résumé.
http://gregdyke.gith...-connexion.html
Posté 05 sept. 2016 - 12:30
Très intéressant merci. Je t'ai fait des remarques par ailleurs, pas forcément besoin de les réitérer ici.
Posté 06 sept. 2016 - 08:22
FInalement je fais vivre le sujet ici aussi !
Donc si je résume à (très) gros trait, établir une "connexion intègre", c'est arriver à trouver le juste compromis entre raideur et souplesse qui permettra au mieux de transmettre/recevoir le mouvement(*) au partenaire. Dès lors que ce point est compris -ce qui est déjà bien !- comment développer cela ? Comment s'affranchir des approximations ?
Autre question : Peut-on être "bon meneur" si on n'est pas "bon mené" et vice-versa ?
(*)ou l'intention de mouvement ?
Posté 06 sept. 2016 - 14:01
Oula ! Quel boulot !
... pas le temps de lire (et de réfléchir au sujet) en cette période troublée, mais j'y reviendrai
Posté 09 sept. 2016 - 17:14
Sur la forme, est-ce vraiment nécessaire d'écrire par exemple "le-la guidé-e" etc ? Je trouve que ça alourdit le texte car ça nous rammène souvent sur sa forme justement, et on y perd en fluidité. Tu pourrais écrire "le guidée ou la guidée" si sur le fond, il est vraiment important de savoir que ce dont tu parles s'applique vraiment aux deux sexes (contre toute évidence). Il me semble que dans le cas contraire, "le guidé" suffit ; il désigne en français la personne qui guide, en dehors de tout contexte sexué.
Posté 11 sept. 2016 - 22:25
Puisque je l'ai fait plutôt que ne pas le faire, on peut en déduire que oui, je trouve ça d'une importance primordiale. Ca fait trop longtemps qu'on laisse passer du n'importe quoi dans le lien entre genre, rôle et définition de rôle sous couvert que l'alternative c'est lourd ou chiant ou pas désiré.
Posté 12 sept. 2016 - 15:37
très intéressant !
Posté 12 sept. 2016 - 20:08
Puisque je l'ai fait plutôt que ne pas le faire, on peut en déduire que oui, je trouve ça d'une importance primordiale. Ca fait trop longtemps qu'on laisse passer du n'importe quoi dans le lien entre genre, rôle et définition de rôle sous couvert que l'alternative c'est lourd ou chiant ou pas désiré.
Bon, alors je redis qu'effectivement ça fait bien lourd. Il me semble d'ailleurs que nos amis québécois et suisses (et... ?) préconisent quand même qu'une bonne rédaction épicène devrait rester légère et pas répétitive.
Je crois que l'Académie essaye pourtant d'expliquer qu'il y a une différence entre le genre masculin d'une langue latine qui a perdu le genre neutre depuis avant sa création, et le genre masculin d'une langue germanique dont le genre neutre est encore en usage, et que le genre grammatical masculin en Français, dans certaines circonstances, ne marque pas l'identité sexuelle de la personne de laquelle il est question. Elle le voit comme un genre "générique" ou... neutre par défaut. Cette recommendation n'est pas du goût de tous bien entendu, (4- Le neutre lexical, §36), et est vue comme une tentative de maintenir les femmes sous la domination des hommes. Mais quand j'écris "tous", faut-il vraiment trouver que j'exagère en oubliant ainsi la moitié de l'humanité ? Ou bien, on arrête de traduire mentalement "tous" en un masculin genré tel qu'il existe dans d'autres langues et on se souvient comment le Français est construit ?
Mais ne t'inquiète pas, j'ai quelques délégués syndicaux qui font la même chose au boulot pour les tracts et le règlement intérieur, dont des profs de langues : il y a des tirets et des parenthèses partout ! Si tu me cherches, je te fais la leçon par MP.
En attendant, pourquoi ne pas écrire "la personne guidant"/"la personne guidée" ? Voilà de l'épicène, et du bon Français ! C'est peut-être un peu plus lourd que "le guideur"/"le guidé", mais au moins ça ne pique pas les yeux comme "le/la guideur-euse/le(la) guidé(e)". Encore une fois, le sexe du danseur ne me semble pas être au coeur de ton propos. S'il l'était absolument, "le guideur ou la guideuse/le mené ou la menée" conviendrait mieux à mon avis que les '(', '-', '/', ')'.
Posté 28 sept. 2016 - 13:01
C'est sûrement l'article le plus intéressant que j'ai lu sur ce thème. Je ne vois pas bien comment travailler cette histoire de connexion, mais il est clair qu'au hasard des bals, on est amené à danser en 'grande connexion' avec l'autre, et parfois pas du tout.
Je pense que la position habituelle de danse de couple associée à l'enseignement et aux habitudes amène chacun des deux à jouer / surjouer un rôle de meneur (assez souvent l'homme) et de "suiveuse", voire à s'y cantonner, et je n'identifie pas bien les circonstances qui font qu'on se détache de ces rôles.
Est-ce que dans la partie "connexion par l'intention" tu fais rentrer ce qui tourne autour des variations rythmiques ?
Sinon, la place de la musique est réduite dans ton article ; je me demande elle ne joue pas un rôle important dans la connexion, dans la mesure où elle peut servir de liant -même si on sait bien qu'on n'entend pas tous la même chose, les uns sensibles à la première voix, les autres au contrechant, etc.
Posté 30 sept. 2016 - 15:18
Y'a quelques pistes en bas de l'article. Dont celle du cours particulier Ca m'a vraiment ouvert les yeux de me rendre compte que la connexion c'est pas juste le hazard des affinités, mais quelquechose sur lequel on peut littéralement travailler, avec des exercices très concrets.
Pas sur de ta question sur les variations rythmiques. L'intention d'un 1 et 2 versus un 1 2 est différente, mais sa préparation et son exécution dans le corps l'est aussi - d'ou que pour elles aussi, je préconise l'intégrité corporelle.
Effectivement, il faut que j'ajoute une section sur la musique, véritable 3e partenaire des danseurs.