En fait je n'ai jamais aimé danser pour draguer, ou alors il faut que ce soit très subtil.
Faut dire que pour les danses bretonnes que je pratique - on va dire le plus - il y a une intimité mais toujours très limitée:
on regardait l'objet de sa passion avec discrétion.
D'abord le curé était souvent présent (et il vient encore de temps en temps, croyez moi !) et veillait aux ... Bonnes moeurs...
On est loin de la mazurka lente, d'accord.
Non moi j'aime pas cela les slows. la drague j'aime pas.
Alors la mazurka lente ça doit pas être pour moi !
J'aime la douceur, la gentillesse, la complicité, mais pas sentir le gros engin de la personne avec laquelle je danse, là, je pars très rouge en courant et pour me réinviter : la CLAQUE ou en tous cas :
EXIT, PUNI le danseurJe suis bien d'accord avec Marou j'ai eu des bourrées trois temps électrisées, et j'avoue que c'était assez génial, mais après, je pars en courant.
En ce qui concerne l'intériorisation , on ne fait que cela dans les danses bretonnes : je finis tous les bons plinns ou gavottes les yeux fermés, completement partie, et je suis loin d'être la seule !
C'est pour cela que les danses bretonne ont tenu depuis si longtemps.
Ce sont des danses "de transe" ça a l'air énorme comme cela, mais c'est la vérité
C'est même pour cela qu'elles sont aussi longues dans leurs régions d'origine : un bon plinn c'est 15 mn le premier, petit bal plinn puis 20/25 mn le second ...
Mais ce sont des transes collectives, une intériorisation complètement différente, on n'est pas en fusion avec une personne, mais avec toute une collectivité.
Bon, je suis longue, désolée !!