Excusez mon interpellation, mais je trouve vos réflexions sur les "punks à chien" scandaleuses voire faschistes!
Quelle est votre définition du punk à chien et en quoi cette catégorie de personnes vous dérange?
J'ai des dreadlocks depuis plus de 10 ans, mon chien m'accompagne partout et je peux engloutir des litres de bière. Suis-je bannie du milieu trad?
De grands artistes comme Luc Arbogast ont tout le look et le style de vie d'un punk à chien. Ce type a joué pendant des années dans les rues et dans l'église de saint chartier ( et dans toutes le rues de France). Cette année enfin, il est reconnu et est programmé dans le In du festival.
L'habit ne fait pas le moine....
Soyez donc un peu plus ouvert...
Tout à fait d'accord! Quelle est cette mentalité? Je désespérais de voir quelqu'un qui réagisse dans l'autre sens. Ce n'est peut-être pas aussi le propos de ce forum d'avoir de telles idées dans ses lignes. La musique et la danse traditionnelle c'est l'ouverture, et pas la fermeture sur soi. Se réjouir de ne se retrouver qu'entre gens qui uniquement se ressemblent (cad exclusion de ceux qui sont à la marge) n'est pas une bonne chose! Merci dgé... Merci e.coptère...
De plus, pour avoir vécu aussi la partie "hors les murs" (j'insiste sur l'expression, cela me rappelle certains lotissements fermés de retraités riches aux Etats Unis), je peux dire qu'il y avait beaucoup de chaleur humaine et d'échanges autour de la musique et de la danse au village, à l'auberge des Maîtres Sonneurs, chez Françoise et Max.
Nous avons été plusieurs à être refoulés Samedi soir à Ars, car arrivant à 23h30 pour le bal, après une longue route, nous n'avions pas de billet. Et étrangement, la billeterie était fermée... Donc niet catégorique du service d'ordre aimable comme une porte de prison (quand il ne monnaie pas l'entrée à leur propre tarif! C'est arrivé à des copains) pour l'entrée vers les bals dont nous entendions au loin la musique...
Et les gendarmes qui nous disent: "C'est pas une heure pour venir au bal"!!!?

En tout cas, cela nous a permis de nous immerger dans la bonne énergie qui circulait à l'auberge... C'était vivant et bon enfant, certes, il y avait des gens un peu saouls, mais très gentils (Les gendarmes n'y ont plus trouvé à redire, puisqu'ils ont purement et simplement disparu du village, dès le Lundi soir alors qu'il y avait une véritable armada l'avant-veille).
J'en remercie l'organisation pour cela. Peut-être n'y serais-je pas allé sans l'interdiction d'accès au festival....
D'ailleurs, le lendemain, lorsque je suis allé à Ars, je n'ai pas retrouvé cette chaude ambiance, hormis à la clairière, ailleurs, c'était le grand vide après la dernière programmation.... Les parquets n'étaient pas investis. A St Chartier, l'on faisait la queue pour pouvoir jouer sur les différents parquets, la nuit.
Et je peux vous dire que le soir de la pluie nous avons joué et dansé tard dans la nuit à Saint Chartier... Après l'évacuation d'Ars...
Mais peut-être suis-je trop nostalgique? Moi, j'ai besoin d'humanité, et j'ai retouvé ces échanges forts au village... Mon premier St Chartier date de 1980... Ce sont mes impressions sur ce que j'ai vécu... Après, je ne critiquerai pas plus.
