Posté 06 mars 2010 - 08:41
A lire les dernières interventions, j'ai l'impression d'un ratage.
Cela m'a donné envie d'écrire directement à Raph, puis j'ai estimé qu'il était plus sain de le faire ici, puisque de nombreuses personnes avaient été impliquées dans nos échanges trop souvent de type ping-pong.
Je me suis rendu compte que Raph était très estimé dans le milieu et que ce qu'il écrivait lui-même de son implication, de sa passion à faire de bonnes cornemuses était certainement vrai. Ce que je n'avais jamais remis en cause d'ailleurs.
J'avais envie de parler de vielles et me suis trouvé à échanger surtout avec des gens qui utilisent des cornemuses ou des diatoniques. Pas de chance.
Mon contradicteur principal s'est trouvé être un luthier de cornemuse, très estimable en plus.
Raph, je te dois des excuses pour m'être montré si "méchant" avec toi. Tu n'étais pas le bon interlocuteur...
Tu jugeras toi-même si tu as ta part de responsabilité.
Pour ce qui est du fonds, qui visiblement n'a pas été compris, je voudrais ajouter ceci :
Vous qui jouez avec d'autres, il doit vous arriver de jouer avec des "vielleux".
Vous connaissez le prix de ce avec quoi vous jouez. Un "bonne vielle" coûte de 2000 à 5000 euros. Qu'a-t-on pour ce prix dans votre spécialité ?
Quand je joue avec d'autres vielleux, il ne se passe pas 5 minutes sans avoir à réaccorder les bourdons graves. Raph, je n'imagine pas que sortirait de ton atelier une cornemuse dont le bourdon se désaccorderait sans cesse. Tu es, j'en suis persuadé trop consciencieux, trop fier.
D'ailleurs cette histoire des bourdons transparaît dans les messages rigolards échangés ici : la vielle... à la rigueur. Mais pas les bourdons. Il faut dire que, s'ils se désaccordent régulièrement, c'est rapidement le bordel.
Je prends un exemple que chacun de vous peut vérifier "d'oreille".
Je pense qu'il reste beaucoup à améliorer dans la lutherie de vielle et que la critique est nécessaire et légitime.
Il reste un point qui m'a surpris : je n'avais pas réalisé que "Tradzone" est un lieu de rigolade et de défoulement. De chahut. Mon désir d'un échange sérieux, reposant sur des faits expérimentaux, rationnels a été perçu comme décalé par rapport au ton général de l'assemblée.
D'où les encouragements à aller boire une bière ou à aller danser...
C'est une manière de voir, de prendre la vie du bon côté. C'est aussi une manière de botter en touche...
A+