De la guitare sur Paddy Canny, ça peut être très beau aussi (euh, si c'est bien fait). Je disais juste qu'il ne faut pas perdre de vue ce qui est le thème et ce qui est l'arrangement.quand Malicorne arrangeait des chants trad "verticalement" uniquement, quand les frères Blanc et Frédéric Paris faisaient des polyphonies de cornemuses, c'était très beau...
De plus, encore un fois, je parlais de MTI. Sur le répertoire que tu évoques, je m'avoue franchement ignare.
A ce compte là, tout est permis. Ca me rappelle cette phrase qu'on prête à Alexandre Dumas à propos des romans historiques : "il est permis de violer l'histoire à condition de lui faire un enfant" (...tapez pas, les filles, c'est juste une citation... qui date d'un temps que les moins de 150 ans ne peuvent pas connaître ;-)Je ne sais pas si c'est un contresens ; est-ce bien la question essentielle ? L'important, c'est le résultat, non ?
Je ne critique pas les musiciens qui harmonisent, Tiennet. Bien sur que le résultat peut être très bon. Je parle de structure et d'écoute. La notion de thème (notion horizontale) est centrale dans les musiques trad que je pratique. En MTI, il est clair que la forme et l'esprit de la musique impose à l'auditeur de pouvoir identifier ce qui est le thème et ce qui est l'arrangement.
J'ai parfaitement le droit d'écrire ex nihilo une pièce à deux voix dont aucune ne prédomine. Mais franchement, j'aurai du mal à la faire admettre par mes pairs comme étant une jig ou un reel. Et si par chance ils décident de se l'approprier, tu peux être sur que la première chose qu'ils feront est de désigner une voie principale, et de virer le reste comme étant du cosmétique.