Hé, Laclaire, t'es une vilaine antitonaliste alors![]()
Ca dépend de quelle musique on parle
Spog, j'aime bien ta reformulation de ton postulat de départ parce qu'on sent que tu sors les pincettes grave pour faire passer le truc. Lol, mais par contre excuse moi, mais ça ne change rien sur le fond !
Je pense qu'on a un problème de terminologie et d'angle d'attaque des choses. On peut tourner en rond comme ça longtemps.
Et un petit truc, parce que je ne lâche rien :
Cette gamme semble porteuse d'émulation, de synergie spontanée, car sa simplicité permet de s’affranchir des contraintes techniques et favorise donc l'écoute active et attentive, la communication entre les musiciens "vierges" de toute culture.
Tu vois sur le fond, je suis pas d'accord avec ça. Parce que personne, nulle part, n'est jamais vierge de toute culture.
Ca parait tout con à dire, mais c'est un postulat de départ qui selon moi biaise tout le raisonnement.
Je comprends bien que tu veux parler de gens qui n'ont pas étudié la musique, mais la réalité c'est que ces gens-là "vierges" : tout leur univers depuis bébé les environne de sons, de musique, de voix, de timbres, de rythme, de mots... Toute cette culture-là FAIT que la gamme penta donne une impression de stabilité, de-non tension... Mais je pense que ceci n'est observable que chez des petits européens et américains.
Et encore que... N'as-tu jamais remarqué comme les enfants se ruent sur toutes les dissonances possibles dans leurs explorations musicales ? Les adultes, oui, vont vers les choses sécurisées, mais les mômes, moi je vois bien qu'ils kiffent et surkiffent ce qui moi me pète la tête. Une faille dans ce que je leur présente ? Un truc qui dépasse ? Ils foncent dessus. Je connais les méthodes actives qui utilisent l'arsenal pentatonique pour éveiller les enfants à l'univers sonore (comme s'ils avaient besoin de ça... mais bon c'est mon avis), je doute vraiment de leur pertinence dans une démarche d'éveil. Surtout en 2014 ( et vlan ! ça c'est de la part du "solfège obsolète"
)...