Ne confondons pas regrets et frustration. La frustration naît en général d'un besoin inassouvi

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D'avantage que de ne pas trouver la cavalière idéale sur l'air qui tue, de ne pas oser inviter celle que je lorgne, ma frustration à moi résulte effectivement du besoin contrarié de danser (m'exprimer) d'une certaine manière sur certains airs. Voici l'air qui tue et j'ai besoin de danser en quadrette sur cet air-là. Et je ne trouve pas 3 partenaires! Ou bien, je n'ai pas les bonnes chaussures pour ce parquet-là. Je danse quand même, mais je n'en suis pas moins frustré.
Enfin, je ne peux que souscrire aux conseils que vous donne Maïtiù, mesdames les quiches.
Je veux juste ajouter, puisque nous dansons pour nous faire du bien, qu'il faut faire attention à ce qu'on laisse entrevoir de notre "frustration". Si celle-ci est trop perceptible, l'autre en déduira peut-être qu'il est un intrus. Je ne conseille pas de (di)simuler, mais simplement de chercher visiblement à prendre le meilleur de cette situation frustrante, si c'est possible. Simplement être présent(e) dans la danse.
Ainsi, en ce qui concerne le mec qui s'ennuierais apparemment avec vous, j'ai déjà vécu la situation inverse, et c'est difficile de discerner le réel ennui poli, de l'apparente froideur de celle qui ne sait pas trop comment manifester un réel contentement poli. En général, un ou deux mots, ou un simple regard, sincères, lèvent le doute. Mais je préfère un refus de danse, parce que si je perçois que j'ai manifestement ennuyé ou incommodé ma cavalière, et que rien, au moment de la séparation, ne viens dissiper cette impression, je m'arrange, dans la limite de ma mémoire défaillante, pour ne plus importuner la dame pendant les quelques mois ou années à venir.
Pour rester dans l'analogie céréalière ou sylvicole, je dirais qu'il y a peut être des soit-disantes quiches et empotées, mais certainement alors aussi des livreurs de sacs de farine et des débardeurs de fûts.
euh... rassure-moi, c'est un gag d'humour drôle ça, hein ???!!!
Un peu comme dans un film où l'épouse est la belle, et l'amante la maîtresse queue (avec C.Bouquet et J.Balasko je crois).