Oh hisse !
Ce n'est pas pour me vanter, mais le fandango basque n'est plus maudit pour moi, grâce à Agnès Perez qui est montée jusqu'à Bourges ce weekend. Même si je suis encore lent et que je peine dans les liaisons entre les parties, ça me paraît bien engagé. J'arrive à reprendre la danse après m'être emmêlé les pinceaux.
Si je vous fais part de l'heureuse nouvelle, c'est plus pour faire profiter les réfractaires de la voie que j'ai empruntée (sans préméditation): ateliers avec Daniel Peces-Ayuso à Gennetines et à Andanças depuis quelques années: le fandango manchego et autres danses lentes permettent de s'habituer à tous ces menus pas (pointés, sautés, coupés), aux appuis jambe arrière, aux tours sur place en trois appuis. Cet été, me surprenant à danser muñeiras et jotas galiciennes (ateliers et bals), je me sentais mûr puisque en plus, j'arrivais à évoluer rapidement avec des pas simples. Il restait à enchaîner des pas variés rapidement.
Le test à trois jours est positif, mais pour l'instant je ne danse chez moi que sur une jota (fandango castellano) et un corrido (entradilla) qui sont sur le dernier CD pédagogique de Daniel P.-A.. Quand je serai à l'aise avec les liaisons, je me jetterai à l'eau sur des musiques basques (présumément plus rapides...). J'attends donc encore avant de sabrer le champagne et de danser en bal.
Puisque tu as l'air de t'entraîner chez toi sur CD, je te conseille "dance dynamite from the Basque Country", c plein de fandangos. terrbile !!!
Et puis, Yvon Guilcher a raison.
???
Denis