Il y a peut-être un problème de vocabulaire, alors j'ai choisi dans mes disques un exemple (qui m'arrange...).
En majuscule, j'ai figuré ce qui se perçoit parfaitement comme des temps forts dans le chant (au niveau de l'accent) et qui correspondent aux levés de bras si la danse part en même temps. Entre les majuscules, ce sont donc ce que j'appelle les temps faibles (les bras sont abaissés).
C'EST dans dix ans JE m'en irai )
UN petit tour à LA ridée, UN petit tour à LA ridée ) bis 12T x2 = 24 = 6Tx4 OK
UN petit tour à LA ridée deRI deraw RAW raw ) 8T )
UN petit tour à LA ridée pour RIgoler ) bis 6T ) x2 = 28 = 6Tx4 + 4T
C'EST dans neuf ans... on finit le couplet avec 2T en plus
C'EST dans huit ans... on finit le couplet avec 0T en plus
... et les artistes (BHQ) choisissent ce moment pour changer de thème.
À tout moment, même si la danse a semblé glisser sur le chant (ou vice-versa), et à condition qu'elle soit partie avec lui, les temps forts de la danses coïncident avec les accents chantés, et le mouvement des bras avec la scansion (alternance FORT-faible).
Ce qui est plaisant, c'est effectivement que le début de l'enchaînement GdG_D se décale et passée la première surprise, on peut se prendre à goûter cette glissade. D'autant, que souvent, il y a synchronisme avec les début des phrases (Un petit tour...), c'est à dire avec le phrasé.
Mais dans cet exemple (bien choisi), si la danse part en retard d'un temps, et bien pendant les trois couplets (ou carrément toute la dizaine), les temps forts du chant coïncideront avec les bras en position basse. Si vous ne trouvez pas cela moins agréable, je dois vraiment faire un effort (et par exemple, ne plus quitter les ronds de Saint-Vincent dont le meneur a commencé avec 4 temps de retard (c'est à dire, pour être clair, qui font l'en-dedans sur un "clôt" mélodique et le retour sur un "ouvert")).