Posté 14 mai 2008 - 17:02
je ne dis pas que l'homme ne doit pas agir sur l'environnement, vu que ça irait à l'encontre de sa nature profoooonde, ça résumerait donc à nier une part de sa réalité. Je veux juste dire que dans la mesure où il possède également la conscience, et qu'il réalise donc qu'il n'est pas le seul être vivant de cette planète à exploiter la nature à ses fins personnels, il ne peut pas ne pas réfléchir à la conséquence de ses actes, y compris sur ce qui ne le sert pas lui-même en priorité. Il y a beau avoir les réserves naturelles, on peut quand même pas dire que dans la globalité de ses actions l'homme agisse au mieux sur le vivant, dans le respect de la diversité, ce qui entraine finalement qu'il ne se respecte pas lui-même, mais tout en pensant qu'il le fait vu qu'il croit servir ses interêts.
Dans le cas où l'homme est en situation critique de survie, qu'il agisse selon sa nature, son instinct, ses armes. Il est pas là le manque d'intelligence à mon humble avis de penseuse du dimanche. Le problème, c'est surtout qu'il ne travaille pas à soigner sa grâve parano profonde, quand elle n'a pas lieu d'être, et son assurance arrogante, quand il ferait mieux de réflechir deux secondes. Je trouve que l'homme moderne a un gros gros potentiel/penchant à être un grâve angoissé égotique malade à bouffées délirantes, plus capable de reconnaître ce qui le met vraiment en danger de ce qui sert sa cause. Sans tomber dans un prosélitisme anticapitaliste radical et prétentieux, si il a oublié l'essentiel c'est parce qu'en place on lui a inculqué des conneries, pseudo solution de facilité et d'efficacité face à de pseudos problèmes/menaces qu'on lui a inculqué tout en même temps. On l'a rendu dépendant non plus de ce qui devrait mais d'un système, en le tenant par un discours ultra alarmistes sur des risques qui historiquement ne sont aussi réels et catastrophiques qu'exeptionnels. Comment on en arrive à sataniser une pauvre touffe d'herbe (alors qu'on est, en plus, vraiment pas en situation de crise alimentaire), jusqu'à créditer un produit nocif tout droit sorti de l'industrie chimique qui, elle n'a d'autre objectif que de se faire du blé sur notre confusion ? Ben moi je trouve ça grâve, grâve.. Chacun fait ce qu'il veut, je ne fais que donner mon point de vue. Pour moi ça c'est aussi une vraie catastrophe, et en l'occurence à niveau individuel, il peut y avoir une prise de conscience et des choses à faire.
Quant à la dépression qui guette sournoisement les enclavés, tu me l'apprends, super contente de trouver enfin une explication limpide à mon coup de blues matinal de la semaine dernière (et dire que j'ai mis ça sur le dos des obligations professionnels). Il me faut donc déménager ou être condamnée à la depression chronique à perpete. Bizzarement en dépit de ces études sérieuses je me sens plutôt bien, ici paumée en plein massif montagneux... Mais sans doute ne fais-je qu'alimenter mon potentiel masochiste insidieux ? ;-)