pour un physicien, les notions de masse, espace, temps peuvent TOUTES êtres englobées dans un concept unique. Ce concept est le mouvement vibratoire, ou rotatif (sinusoïdal ou harmonique) et ce qui y confine, omniprésent dans notre univers, qui semble sa vraie nature fondamentale.
Deux choses : je suis physicien et non, ces trois notions ne sont pas englobées dans un « concept unique » ; je comprend pas du tout ce que ta deuxième moitié de phrase signifie.
Les équations émises par Kepler et suivants sur les trajectoires dans l'espace sont transposables facilement aux règles qui régissent l'acoustique. C'est même surprenant. Les découvertes récentes en mécanique quantique sont compatibles, donc ça devient clair.
C'est le principe de la physique classique, on a trois-quatre équations pour tout décrire. Cela dit, parmi les découvertes récentes (enfin, ça a 50 ans) en mécanique quantique, on peut parler du fait que la masse n'est pas (comme supposé en mécanique classique) une propriété intrinsèque des corps mais une propriété secondaire. C'est pas incompatible, mais je vois pas trop le rapport entre les deux.
Dans toutes, ou presque, les équations qui permettent de comprendre notre univers, on peut remplacer les paramètres de distance, temps, etc, par un seul qui serait l’état vibratoire. Autrement dit, on a 3 dimensions d'espace et une de temps. On peut en math, remplacer ces 4 dimensions par une seule : L'êtat vibratoire, la note, quoi.
C'était ma compréhension qu'il n'y a pas un état vibratoire mais une superposition d'états vibratoires.
Bizarrement, tout ce qui parait beau [...] correspond forcément aux états vibratoires qui sont le plus naturellement probants.
Tu veux dire qu'une gamme « naturelle » serait calquée sur les modes de vibration d'un instrument (c.-à-d. sa répartition d'harmoniques) ? Qu'est-ce qu'un « état vibratoire probant » ?
Si un extra terrestre atterrissait demain dans ma cour, je lui demanderai immédiatement de me chanter ou jouer quelque chose Je suis CERTAIN qu'il utiliserai une gamme penta type do-re-fa-sol-la avec des nuances particulières pour compléter le tout. Parce qu'il ne pourrait pas faire autrement !
Tout le reste n'est qu'un façon de combler les vides. Les modes les plus exotiques ne font que reprendre la penta et sa structure (ou s'y opposer carrément, mais c'est la même chose au final) Par contre, ce sont les écarts par rapport à cette penta universelle qui génèrent les différences radicales entre nos cultures. Et elles sont spectaculaires !
Pas du tout convaincu par la démonstration-par-l'extra-terrestre.
Au reste, de deux choses l'une : ou bien l'on utilise la penta et (sauf accidents) on n'utilise que cinq notes pour notre morceau, ou bien l'on utilise d'autres gammes et l'analyse par rapport à une pentatonique me semble pas pertinente.
Par exemple, les Arabes ont la même penta mais ont des degrés 3 et 7 sensiblement différents, donc ils reportent les quintes justes sur les autres notes, et au final ils ont un système horizontal (vertical= accords) mais plein de possibilités de mélismes (un canoun utilisé dans la musique Soufie comporte 5 capodastres par note, au comma prés) qui remplacent dans le temps ce que nous faisons, avec notre polyphonie dans l'espace
Pourtant, malgré cette différence déstabilisant, nous avons le même mode de base.
Toujours pas convaincu qu'on ait le même « mode de base ». Les différences culturelles que tu soulignes me feraient plutôt dire qu'il n'y a pas de standard universel, mais que les gammes/échelles/modes qui nous semblent naturels sont dépendants de notre culture (culture au sens large pas au sens ministère de la culture).
Remarque : si un capodastre sert bien à modifier une ou plusieurs note, alors il intervient dans le domaine fréquentiel et pas temporel.
Ayant étudié en premier l'harmonie jazz, puis les modes folkeux, j'avoue que je me perds un peu dans la complexité. Il y a tellement de noms différents pour désigner le même accord, ou le même mode. alors que les combinaisons possibles pourraient être tellement nombreuses que ça nous dépasserait.
Pas un as de la théorie musicale, mais une dénomination différente pour deux accords composés des mêmes notes ça dénote pas plutôt des fonctions harmoniques différentes ? (ça change rien au niveau de l'exécution, on est d'accord).