Soit on admet l'importance de l'inconscient collectif, cité par Jund et Marie Louise Von Franz ... En gros, on serait imprégné depuis X générations du "beau" consistant à trouver agréable un accord majeur, parce que les générations précédentes ont trouvé ça beau. Hypothèse foireuse, possible.
La deuxième, plus défendable : Les musiques populaires d'origines diverses ont toujours été confrontées, donc métissées avec les musiques liturgiques. Nos ancêtres allaient à l'église, c'était obligatoire. Dans ce cas, tu dois admettre qu'il serait illusoire de parler des musiques "purement" populaires.
Je nie en aucun cas les influences, mais comprendre la religion chrétienne est largement insuffisant pour comprendre les musiques populaires, et surtout très peu utile, sauf pour la replacer dans son contexte social originel de pratique. Je veux dire, les gavottes en mode rast de Mme Bertrand dans le fin-fond de la Bretagne n'ont pas grand chose à voir avec la musique liturgique à laquelle elle assistait tous les dimanche, si ?