Posté 15 déc. 2009 - 12:22
Quant à avoir de l'humilité, il faudrait que j'ai eue de la prétention...
La première des prétentions c'est de dire à l'autre ce qu'il devrait penser ou faire...
En plus je n'aime pas tellement ces phénomènes de groupe ou une personne fait son interprétation et les autres embrayent dessus, et où celui qui parle le plus fort à raison, parce qu'il se sent soutenu, ou encore de cette personne qui, alors que je me suis déjà expliqué, continue sur le même schéma, sur les mêmes idées, comme si je n'avais rien dit : ça c'est de la vraie provocation. La provocation est revenue par Hélène qui a repris un argumentaire auquel j'avais déjà répondu. Oui, j'aurais préféré parlé de règles et qu'on s'en tienne là (et je trouve cela bien moins violent que ce que je vais faire). Mais puisqu'il faut détailler. Cette réaction d'Hélène, appelle la tienne, et toi au lieu de juger par toi-même, et de prendre en compte ce que j'avais déjà dit, tu as préféré la défendre. Tu penses faire preuve de gentillesse ? Et tu crois qu'en soutenant sa provocation, cela va apaiser le conflit ? Détrompe toi, n'importe quel humain se doit de réagir à un détournement flagrant d'une de ses idées, car quand bien même il passerait pour un rustre, il a le droit de s'expliquer et s'il n'a pas été compris, il doit avoir le droit de préciser sa pensée, et s'il s'est mal exprimé, il a le droit qu'on retienne sa deuxième explication, et enfin si ces êtres ne veulent toujours pas accueillir sa parole, il a le droit de dénoncer ce procédé comme inéquitable.
Maintenant tu sous-entends qu'elle est jeune (enfin je crois) et qu'il faudrait laisser chacun avancer à sa vitesse. Certes, mais pas comme ça et surtout parce qu'elle est jeune. Vous êtes plus ou moins jeunes, mais bientôt, vous allez rentré dans un monde, celui du travail, si cela n'est déjà fait. Vous pouvez penser que j'exagère et que je fais une montagne d'une souris. Cependant en ce moment, en France, il y a tout un tas de petites incivilités qui se multiplient. Et je ne parle pas dans les banlieues. Aujourd'hui, un peu partout, il semble que ce genre de procédés se multiplient et que les gens n'ont même plus conscience de faire ni le bien, ni le mal. La situation à France Télécom n'est que la partie émergée de l'ice berg. Dans notre pays, il y a une réelle souffrance au travail. Et contrairement à ce qui se dit, je ne crois pas que cela vienne d'un management. Cela vient d'un état d'esprit. Cet état d'esprit est à l'oeuvre partout. Soit on en prend conscience, soit on continue sur les anciens schéma. Cet état d'esprit pourri c'est : les vérités n'existent pas, il y a certaines questions qu'il ne faut pas se poser, il n'y a pas de morale, il n'y a que des rapports de forces entre individus et groupes d'individus...
Je ne crois pas dans le rapport de force sur le nombre qu'on essaie de m'imposer (à moi et à d'autres). Je le répète pour la xème fois, si nous ne discutons pas sur des idées, si ces idées sont détournées au profit de rapports de forces, ou de soucis personnels, si l'explication n'a pas sa place, nous créons aujourd'hui, un monde irrespirable, ici-même, nous reproduisons ce monde irrespirable dans lequel tant de salariés aujourd'hui ne trouvent plus leur place (car demain, à qui allez-vous interdire le droit de poser une question).
Je pense que la musique trad a cela de particulier qu'elle est un lien entre passé et présent. C'est un lieu privilégié qui doit être aimé et protégé, car il représente une chance de comprendre cela. Les coupables ne sont pas nos hommes politiques qui iraient dans le mur (c'est tellement facile de les prendre pour boucs émissaires). C'est toute une population qui doit aujourd'hui, se poser des questions, sur ce qu'elle fait dans sa journée, ce qu'elle dit. Et dans cette simple discussion, nous pouvons voir ce qui nous manque tant. Ceux qui m'en veulent, relisez mes propos avec un peu de bienveillance et d'amour, peut-être prendront-ils une autre couleur pour vous ?
Peut-être qu'une seule personne peut avoir raison face à 5 ou 6 ou même plus ?