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#21 + Partager
Posted 24 Jan 2007 - 16:50
#22 + Partager
Posted 24 Jan 2007 - 16:55
oui, c'est François Vidalenc!!!
Je crois qu'on est pas sur la même longueur d'ondes... '-_-
Je résume vite fait! C'est plus facile de jouer avec un jeu en croisé (le système que j'ai cité là-haut), qu'avec un jeu en "poussé-tiré" (le famaux hybrides cité encore plus haut!).
#23 + Partager
Posted 24 Jan 2007 - 17:44
Je résume vite fait! C'est plus facile de jouer avec un jeu en croisé (le système que j'ai cité là-haut), qu'avec un jeu en "poussé-tiré"
va dire ça à tous les auvergnats!

pour le CMTRA, oui ils ont absolument tous et même plus!
ils peuvent numériser, mais le probleme, c'est qu'il n'y a personne pour le faire.
c'est un travail tres long et ils ont malheureusement d'autres chats à fouetter!
Quand j'étais sur Lyon, je pouvais écouter sur place les collectages, mais maintenant...
#24 + Partager
Posted 24 Jan 2007 - 18:44
Pour les raisons sus-citées...
C'est trop beau les accordéons.. <3 <3 <3
#25 + Partager
Posted 24 Jan 2007 - 19:14
Et donc, pour revenir au jeu de diatonique, ça mériterait qu'une compilation, toutes regions confondues, puisse faire remonter l'évolution stylistique de cet (ces) instrument(s) durant le siècle passé à travers les différentes collectes et enregistrements (78t), conservés ici et là...
#26 + Partager
Posted 24 Jan 2007 - 19:41
Effectivement, c'est moi qui ai pondu le système dont le dernier brico diato de trad mag parle. Pour apporter une petite correction, la main droite est également unisonore, ce n'est pas (plus!) un système milleret-pignol. Je considère que l'unique interêt de la bisonorité est le phrasé qu'elle induit. Si l'on ne joue qu'en croisé (ce qui est mon cas), elle induit à mon avis une complexité qui n'a plus de sens. Mon accordéon qui est une sorte de tuning de bertrand gaillard (je vais bientôt mettre un néon bleu dessus!) est la preuve que l'on peut jouer sur un système unisonore tout en conservant les caractéristiques du diato (son, poids, compression, dynamique...)
#27 + Partager
Posted 24 Jan 2007 - 19:46

#28 + Partager
Posted 24 Jan 2007 - 21:49

#29 + Partager
Posted 25 Jan 2007 - 00:21
#30 + Partager
Posted 25 Jan 2007 - 09:37
C'étaient certes de véritables " batteuses" pesant "un âne mort" ce qui justifiait d'ailleurs qu'on en joue assis, mais peut-être précisément à cause de leur poids et de l'inertie qui en découlait, on retrouve une précision d'anche que, pour des raison d'évolution de la pratique musicale de l'accordéon après guerre on a pas retrouvé ( cf le son “Coopé” chers aux accordéonistes auvergnats). C'est une piste de travail pour les praticiens de l'accordéon d'aujourd'hui. C’est vrai que, pour une bonne part, c'est la qualité sonore “ alternative” du diatonique qui a remis en route bon nombre de gens dans la pratique de l’accordéon ( chroma et diato confondus) dans les années 70, où le son dit “ musette” était honni, symbole de ringardise et de musique de ploucs...
Pour autant, et d’une certaine manière, le “folk” n’a guère fait mieux avec la dictature du “sol-do” qui n’a pour lui que d’avoir été une tonalité commode pour jouer avec d’autres, mais qui est très pauvre, à mon goût, en harmoniques et qualités “expressives” et, de fait effectivement, très loin des qualités d’un son musette bien compris et bien réalisé.
Chez Maugein-Frères à Tulle par exemple avant-guerre on monte des accordéons avec des anches en bronze ( appelés “ jeux Bratcchi”), qualité qu’on ne retrouve, à ma connaissance aujourd’hui que sur les célébres accordéons suisses “schwyzorgeleï”et peut-être sur certains bandonéons. Par ailleurs , un peu comme le font certains violonistes solistes qui s’accordent légérement plus haut que l’orchestre avec lequel il joue, on avait tendance à remonter les notes dans les aigus pour leur donner plus de brio. Bref peut-être faudrait il s’interresser à cela aussi...
#31 + Partager
Posted 25 Jan 2007 - 13:22
La question de l'accordage reste essentielle mais encore beaucoup d'accordéonnistes ignorent qu'un accordéon s'accorde!
#32 + Partager
Posted 25 Jan 2007 - 16:05
En tout cas par rapport aux histoires de "son", on peut dire que les musiciens "trad", porteurs de l'esthétique diato, sont aujourd'hui, même avec les critiques que l'on émettre, beaucoup plus conscients de son importance dans la production de la matière musicale que les musiciens "chro" qui dans la course à la virtuosité technique que l'on connait depuis de nombreuses années restent (y'a des exceptions bien-sûr) fondamentalement préoccuppés par des évolutions techniques qui permettent cette virtuosité et elle seule...
#33 + Partager
Posted 25 Jan 2007 - 18:15
Le genre musette d'après guerre (et non le swing musette des années gus viseur/tony murena que j'adore) est en partie responsable de l'ostracisme qui a frappé l'accordéon chromatique. Les concours de virtuosité et l'esthétique en général du musette ont fait fuir le public attiré par ailleurs par l'éclosion du rock et de la guitare éléctrique. J'ai un pote qui s'est amusé à récupérer et à placarder dans sa cuisine des affiches récentes de bal musette, oh les tronches, quelle rigolade! Et sans être méchant...
Même si l'accordéon chromatique connaît quand même un regain d'intérêt auprès des jeunes surtout par le biais de la nouvelle chanson française, il suscite encore beaucoup de défiance et d'à priori.
Le succès du diato est sans conteste du à la réduction du vibrato. C'est con à dire mais c'est presque aussi simple que ça. D'ailleurs, en jazz notamment, le chroma a également suivi cette évolution grâce à des gens comme Galliano, Matinier ou Mille. Le succès du diato est aussi du à la sobriété du jeu et par la nécessité d'aborder un repertoire différent par l'impossibilité de rivaliser au niveau virtuosité avec le chroma. Quand un handicap devient un atout...
L'évolution harmonique du diato depuis son "retour", du 2915 hohner des années 70 aux trois rangs dix huit basses d'aujourd'hui, est en revanche plus discutable. On entretient l'idée de faire évoluer l'instrument alors que pour quiconque s'étant penché sur la question se rend compte que quasimment tout a déjà inventé...plus d'un siècle avant. L'accordéon chromatique qu'on le veuille ou non est le résultat naturel de l'évolution du diato car tout instrument évolue vers plus de rationalité. Et à ce niveau, le chroma est une véritable machine de guerre. Clavier transpositeur, permettant une virtuosité difficilement égalable. (Avec l'envers de la médaille que l'on connaît...) Ambitus énorme. Les gammes compliquées du jazz genre tons par tons, chromatiques ou diminuées sont d'une simplicité déconcertantes sur un chroma. A tel point qu'en musique contemporaine, certaines pièces difficiles écrites pour clavier ne peuvent être jouées qu'à l'accordéon. Même les pianistes bloquent.
Pour conclure, je dirais que le diato est inimitable dans certains répertoires où le poussé-tiré apporte un swing si particulier. En revanche, je pense que les utilisateurs de trois rangs qui jouent croisé et se tordent les doigts sur un répertoire compliqué ou qui s'essayent à l'exercice délicat de l'impro se prennent la tête pour pas grand chose. Mis à part quelques rares génies et encore, ils se font grave enfoncer par les chromaticiens dans ces musiques en général.
#34 + Partager
Posted 25 Jan 2007 - 18:40
La musique est un langage, virtuose parfois, mais encore faut-il avoir un propos à servir et je crois bien qu'en matière d'accordéon la virtuosité est parfois ( j'ai bien dit parfois, même si c'est trop souvent!) le recours de ceux qui n'ont rien à dire.
En la matière, il me semble que le diato devrait s'épargner cette évolution qui l'amène vers un nouveau chro et recentrer son propos sur cette octave qui tient entre quatre doigts, l'aventure est sans doute là... Des gens comme Philippe Bruneau qui ont passé leur vie à triturer les touches de leur biniou sur cette petite planête de quatre touches savent combien elle est riche...
#35 + Partager
Posted 25 Jan 2007 - 18:50
#36 + Partager
Posted 25 Jan 2007 - 18:54
Qui a dit que les filles sont plus bavardes que les gars ???


#37 + Partager
Posted 25 Jan 2007 - 22:11
C'est un p'tit mon cas! Sauf que je débute!J'ajouterais même que la question de la virtuosité dépasse le cadre de l'accordéon et s'applique à tous les musiciens en général. La technique reste un moyen et non pas le but. En général, il n'y a rien de plus beau qu'un musicien virtuose qui joue quelque chose de très simple. C'est souvent le signe d'une grande maturité artistique.

#38 + Partager
Posted 25 Jan 2007 - 23:47
Même s'il est vrai que le rendu d'une grande valse musette ou d'un morceau tiré du répertoire de jazz par exemple ne sera évidemment pas le même sur un accordéon chromatique que sur un diatonique, le premier ayant des possibilités que le deuxième n'a pas, j'en conviens, je ne vois pas pourquoi, nous, diatoniciens, devrions passer à côté de tous ces répertoires si charmants et si attirants et nous cantonner à la musique trad uniquement avec notre jeu en tiré-poussé.
Pour moi, c'est à la fois un défi personnel et un plaisir à chaque fois que j'apprends un thème un peu plus ardu à jouer au diatonique, sortant du cadre de la musique trad. Et je crois qu'une valse musette par exemple bien interprétée au diatonique peut super bien sonner et ne rendra pas forcément moins bien que sur un chroma malgré les carences harmoniques du diato que nous connaissons.
Je me rappelle d'un jour, à la fête de l'accordéon à St-Léger sous Beuvray, il y a 4-5 ans, la fois où tu avais gagné le concours, tu avais joué indifférence, un morceau que l'on classerait plus au premier abord dans un répertoire de musiques pour accordéon chromatique... Eh bien, j'ai écouté depuis plusieurs chromaticiens jouer cette belle valse et malgré toutes les subtilités harmoniques et diverses ornementations chromaticiennes telles que les triolets de doubles ou cascades de notes et descentes chromatiques en tout genre, je n'ai pas trouvé leur interprétation pharamineuse et ai préféré la tienne à St-Léger...
Donc, je crois qu'il faut arrêter de mettre les choses dans des cases. Il faut jouer ce que l'on a envie de jouer c'est tout. Moi, je prends un plaisir immense à jouer des morceaux tels que "flambée montalbanaise", autres tangos ou d'autres morceaux joués habituellement au chromatique ou quand je tente des improvisations (même si je n'ai pas une grande culture de l'impro et peu de connaissances en harmonie et que du coup celles-ci manquent de maturité et ne sont pas souvent très réussies), alors, je ne vois pas pourquoi je m'en priverais.
#39 + Partager
Posted 26 Jan 2007 - 08:40
#40 + Partager
Posted 26 Jan 2007 - 08:57