L'invitation à la danse :
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Voila une règles générale de courtoisie en bal, festival. Dans ce sujet je vais traiter, de l'invitation sous toutes ses formes, en partant de celle d'un ami que l'on invite à venir en bal, jusqu'à l'invitation directe d'un(e) cavalier(e).
Comme j'ai pus lire à certains endroits sur ce site, mais que je n'arrive toujours pas à percevoir, nos bals ce désertent, alors il arrive un moment où faut bien inviter de nouvelles têtes, ou des amis sachant déjà danser mais qui viennent de loin, afin de remplir nos bars et user nos parquets, et surtout donner une belle ambiance de bal, assez éclectiques ou le temps d’un soir les différences tombent, il n’y a plus de case, handicapés mentaux physique, patrons, ouvriers, clochards, dépressifs, poly amoureux, frigides … et j’en passe, on sera tous à ce bal, pour le plaisir.
Le plaisir d’écouter, de danser, de boire, de draguer, de plaisanter, d’offrir, de recevoir. J’avoue la première fois que l’on m’a invité, je me suis retrouvé dans une salle remplis de tas de gens différent bizarre, je les voyais tous sourire, et moi je me faisait chier, c’est quoi cette musique, c’est quoi ces cons qui rit et qui font n’importe quoi, la danse c’est pas ce tenir le petit doigt, la danse c’est pas chanter avec le groupe, la danse c’est juste en couple.
Enfin c’etait mon idée première.
lorsque l’on m’y a convié, on m’a dit ces mots « tu fais du musette, mais il y que des vieux, viens avec moi, j’ai invité les copains, tu verras c’est du musette mais en mieux avec plus de jeunes ». Avouez que de passer d’un bal ou à 18 ans tu es le chouchou des dames de plus de 60 ans, qui au coté de ton grand père roi du musette de Nancy avec son harem à chaque bal, tu as peu envie de quitter ce cocon.
Mais bon c’était une amie, et il y avait d’autres amis, je ne pouvais pas vraiment refuser. Aujourd’hui bien plus tard (13 ans), j’ai fais du chemin, j’ai plus vraiment besoin qu’on me pousse dans ces bals, mais me reste ce questionnement, cette amie m’aurait invité autrement, serais-je encore là ? au-delà du fait que il a fallu au minimum trois bals avant que je commence à prendre plaisir d’y aller de moi-même, j’ai l’impression que cette invitation de groupe, à ces bals, ça à fait un peu effet de secte, « viens tu verras on serra bien tous ensemble » à l’heure où je vous parle de ce groupe d’amis je ne vois plus personne, j’ai changé de secte, de cette secte locale j’ai atteint la secte nationale, voir européenne.
Le trad m’a coupé de pas mal de chose, je plaisante avec ça c’est surtout que je l’ai bien voulut, et ces choses dont je me suis coupé, je suis en mesure de m’y reconnecter.
Alors comment inviter un ami ou des amis en bal ? Lisez bien ce qui va suivre, je pense que c’est la grande réponse à vos questionnements :
Le plus simplement du monde, avec son cœur, ne leur promettez rien, ne leur jetez pas de poudre aux yeux, invitez les par amour, de votre passion, pour eux, dites la vérité, que ce monde est fou, et que dans nos bals on l’est encore plus.
Ne forcez rien, ils sont grands (je l’espère) et ils ont des yeux et un cerveau, donc capable de comprendre que ici ils seront bien accueillis, du moins je pense, car ils iront avec vous.
Maintenant l’invitation des gens qui savent danser:
J’aimerais juste effleuré ce point, car combien de fois j’ai été Mindfuck (jouer d’esprit) par des amis en bal, on se fait inviter par un ami dans un bal où l'on est incognito, mais dans les deux cas il y a une-un bonne-bon copine-copain (comme j’ai appris copain c’est celui qui partage le pain, et copine …)qui est là, il te présente à ses amis fier que tu soit venu, en te présentant, il dit des choses gratifiantes, mais qui peuvent être en proie à fusiller ta soirée surtout si tu comptais arriver te poser et danser tranquille.
En te présentant donc, il dit « salut je vous présente « Mademoiselle, madame monsieur X » et elle-il danse bien, c’est un bon celui là » c’est ce que j’aimerais ne jamais entendre de la part d'amis, car assez souvent c’est peu être un compliment, mais qui va à coup sur vous faire foirer votre soirée car dans ces mots ce cache trois réactions du public qui l’entend :
1- Ah elle-il danse bien ? Pour qui elle -il ce prend cette-ce pimbéche-type, quelle-quel conne-con égocentrique, je vais l’ignorer toute la soirée.
2- Ah elle-il danse bien ? Merde je suis pas très bonne-bon danseuse-danseur, il va pas apprécier de danser avec moi, mieux vaut pas l’inviter si elle-il veut passer une bonne soirée.
3- Ah elle-il danse bien ? Ah bon, bah elle-il va voir, je veux savoir ce qu’elle-il a dans le ventre, on va voir ses limites, à cette-ce champion.
Et là paf ! votre bonne-bon amie-ami en trois mots peut changer l'attitude des gens vis à vis de vous.
C’est gentil tout plein d’attention, mais ça m’est arrivé trop souvent pour que je n’en parle pas.
Pour finir lors de l’invitation en bal. Il n’y a pas de règles je pense et encore moins de conseil, c’est tellement aléatoire, aller aux grés de vos envies laissez vous surprendre, ne mettez pas de limites dans vos choix. Si vous avez à refuser, ne le faites pas sans raison.
Iinvoquez la fatigue, l’attente d’un autre partenaire, cette danse ne me plait pas, je ne préfère pas car je ne connais pas cette danse …
Dans le refus mettez un morceau de raison. Tout comme dans l’invitation, n’invitez pas si vous ne savez pas danser ou alors précisez-le, car la-le partenaire sera plus gentille-gentil et plus avenant si il a été prévenu par avance.
Bon je vous donne ces conseils alors que moi personnellement je n’invite quasi plus en bal, et cela suite à une expérience de terrain que j’ai mené sur deux ans à Gennetinnes.
La première année j’ai été choqué du nombre de refus à danser.
Du coup la seconde année, j’ai pris un carnet, et j’ai comptabilisé toutes mes invitations.
Les oui et les non, les refus avec excuses ayant été enlevés de ce compte.
Le résultat final à été surprenant, sur 156 invitations de personnes avec qui je n’avais aucun lien, et que je ne connaissais pas, j’ai donc reçus 96 refus, ce qui fait au final, 2 danseuses sur 3 qui m'ont donner un refus sec, sans raisons.
Et j'entend souvent ces demoiselles ce plaindre que jamais on ne les invitent, et qu'elle ne refuse jamais.
J'aurais fait le guignol j'aurais compris ce chiffre, mais pour être impartiale, j'ai utilisé le même procédé, arriver avec un sourire et proposer de danser.
Par contre pour danser avec des connaissances j'ai eu 100% de reussite.
que doit on en conclure ?
L'annecdocte :
je vous l'écrit plus tard, mais elle concerne ma plus belle rencontre en danse. je vous ecris ce sujet en direct de mon boulot où j'ai un creux entre 4h et 7h du mat mais vous avez ça avant ce soir promis.
Voilà donc pour l’anecdote,
C’était à Gennetinnes il y a 4 ans de cela, donc en 2010, sur le parquet, jouais les zéoles (que je vous conseille au passage) si je me souviens bien, je déambulais seul sur le festival, et m’arrêtant pour écouter et essayer de regarder car il y avait plein de monde devant la scène, et je vois là une demoiselle, qui ce déplace pour visiblement inviter un homme qui discutait au milieu d’un troupeau de belles jeunes filles, ils étaient assez visible car il les dépassait toutes d’une tête. Donc cette femme s’approche et tapote l’épaule de ce jeune homme, faut préciser que la beauté à quoi sert t’elle en danse ? certes cette femme n’était top canon, elle avait des épaules assez carrées, assez grande, des lunettes assez visible, des cheveux pas forcement bien coiffé, ne parlons pas son sourire étrange, et bref, oui elle n’était pas BELLE du point de vue physique, enfin pas dans les normes. Lui cet homme était plutôt charmant et bien présentable, genre top modèle du trad.
Donc voyant cela de loin je devine que la bête en tapotant l’épaule du beau, l’invite à danser. Devant mes yeux se déroula une des scènes les plus déroutante de ma vie, le beau se retourne et d’un visage étonné, mélangé entre la terreur et le dégoût n’ouvre même pas la bouche pour refuser, il fait juste une grimace, et dis non de la tête et sans plus en demander, reviens se remet à discuter avec ses charmantes brebis.
Voyant cette femme repartit le nez au plancher, et les bras ballant de déception, sans réfléchir et me poser de question, je presse le pas vers elle, je ne me suis pas posé de question, j’ai juste eu le sang qui bouillais devant cette scène (et pas le bouille qui sang)
Je rageais de cette injustice, je voulais à ce moment-là lui offrir la plus belle danse de sa vie, quitte à en mourir. Je lui prend la main, elle se retourne me souris ne dit pas mot et ce place de manière à pouvoir danser cette scottish. Au premier pas, ma tenson redescend me concentrant pour lui offrir cette plus belle danse de sa vie, au deuxième levant la tête pour lui sourire, je me retrouve à ne rien comprendre, le tempo file, ne calculant rien, nos pas s’enchainent, se lie d’amitié, s’épouse, s’embrasse, ce complète dans un parfait mouvement, la danse ce termine que je ne comprends toujours pas où je me trouve, la musique s’arrête , mais j’ai l’impression que nous (elle et moi) n’en avons pas encore terminé de cette danse, la musique reprend, toujours pas de mot échangé, et là, la danse reprend ses droits, et recommence la même expérience. Trois danse ensemble plus tard, je la remercie d’un sourire et repart titubant, ivre de danse, je venais et je le sais maintenant de vivre une transe en danse.
Cette transe est venue du fait que rien n’a pas été calculé, je me suis abandonné alors que je venais pour imposer. Et cette bête refuser pas le beau, c’est transformé en la bête et le bête, pourquoi avais-je été si con de vouloir l’inviter juste parce qu’elle avait essuyé un refus plein de dégoût, j’aurais dû l’inviter normalement, sans intention. Mais je pense que finalement sans cette histoire je serais passé à côté de ma cavalière la plus parfaite. Et encore maintenant chaque danse avec elle est une pièce à ajouter à mon trésor de danse, chaque fois que je la rencontre, je me sens de nouveau ivre, et chaque fois je ne comprends pas, car elle n’est pas Moche, au contraire.
Je peux conclure en disant, soyez libre d’inviter, faites le sans intention aucune, danser comme vous êtes ne vous travestissez pas, sur cette histoire j’ai voulu le faire, mais une fois dans la bulle de cette demoiselle, le monde a retrouver son rose, son miel et son coton, mon énergie négative c’est transformé en amour de danse. Allez donc en paix mes frères et sœurs, que la danse soit avec vous et avec votre esprit, Amen.